Algérie – Lors de la réunion du Conseil des ministres, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné de nouvelles instructions concernant l’impôt sur la fortune (ISF). Découvrez tous les détails dans ce numéro du 09 octobre 2022.
Désormais, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, envisage d’instaurer l’impôt sur la fortune (ISF), en Algérie. Ce dimanche, en présence du Chef suprême des Forces armées, du ministre de la Défense nationale, Tebboune a présidé une réunion exceptionnelle du Conseil des ministres. Celle-ci a été consacrée au projet de Loi de finances (PLF) 2023, en effet.
C’est ce qu’a révélé la présidence de la République dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook officielle. Suite à la présentation du projet (PLF), par le ministre des Finances et sa discussion, le chef de l’État a donné certaines directives. Notamment concernant l’impôt sur la fortune (ISF). En fait, Tebboune a insisté sur la modernisation et la numérisation de tous les secteurs. De quoi rendre les indicateurs de gestion et d’équipement plus précis.
S’ajoute l’accélération de la numérisation du secteur fiscal et les biens des particuliers dans tous les domaines. Cette mesure intervient dans le cadre d’estimation de la fortune au lieu d’une politique fiscale portant uniquement sur les petits employés et travailleurs. Outre cela, le président a donné des instructions pour entamer l’opération statistique précise, pour les indicateurs financiers et matériels, sous toutes ses formes sur le marché parallèle.
Les nouvelles directives pour les exportateurs
Ledit communiqué a aussi indiqué le lancement d’un plan national pour enregistrer toutes les opérations commerciales. Celui-ci concerne le réseau électronique de données et des statistiques dans le secteur fiscal. Le chef de l’État a également mis le point sur la mise en place des zones libres. Notamment à Tindouf, Timiaouine, Tinzaouten et Taleb Larbi.
De quoi favoriser l’atteinte d’une flexibilité économique. D’après ledit communiqué, Tebboune accorde aux exportateurs l’exportation des produits locaux non-consommables. Entre autres, les matières plastiques et leurs dérivés, en se basant sur la liste que détermine le ministère du Commerce. Ainsi que l’exportation de l’excédent de la production industrielle nationale, avec déclaration de douane.
Du reste, lors dudit Conseil des ministres, le président de la République a également donné des directives concernant les autres secteurs. On peut déjà citer le dossier du pouvoir d’achat, le dossier de l’automobile et le secteur de l’habitat. Mais ce n’est pas tout ! Il est question aussi d’instructions relatives au secteur de l’éducation et à celui de l’intérieur et des collectivités locales, selon ladite source.