Algérie – À la lumière de la recrudescence du nombre de contaminations au coronavirus, la commission ministérielle de la Fatwa relevant du ministère des Affaires religieuses a prononcé un avis religieux sur l’obligation du port du masque par les citoyens.
Effectivement, notre pays fait face à une hausse alarmante des cas. Certains spécialistes estiment qu’on est même confrontés à une troisième vague. De ce fait, la commission ministérielle en Algérie, a émis récemment une Fatwa déclarant impératif le port du masque en prévention contre le coronavirus. Chose à laquelle elle a procédé par le biais d’un communiqué, rendu public ce dimanche. Nous relayons l’information pour vous ce lundi 5 juillet 2021.
En effet, l’instance rattachée au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs n’est pas restée les bras croisés face au rebond de la Covid-19. Elle a indiqué que le port du masque est une obligation religieuse. Cela, au même titre que d’autres mesures sanitaires préventives contre le virus à couronne. Telle chose, afin de freiner sa propagation et protéger la vie humaine. C’est de toute manière ce qui ressort du même communiqué.
Dans le même sillage, la commission a tenu à souligner la nécessité d’appliquer les gestes barrières dans les espaces publics. Notamment, dans les mosquées regroupant des centaines, voire des milliers de personnes. Cela, afin de donner le bon exemple. Il s’agit là aussi de ce que soulève la source susvisée.
Voici les consignes données par la commission de la Fatwa
Par le biais du même communiqué, la commission de la Fatwa a énuméré une liste de consignes. Celles-ci ont pour but d’assurer le bon déroulement de la période estivale. L’autorité religieuse a indiqué l’obligation de respecter la distanciation physique. L’instance ministérielle a exhorté les citoyens d’éviter les rassemblements et les visites familiales.
Pour conclure, la commission susmentionnée a fait le point sur la mobilisation et la coopération de tous les Algériens. Elle a réinvoqué l’application omniprésente des mesures de protection, dont toute la population se doit de s’y plier. Cela afin de garantir une réintégration graduelle à la vie normale. C’est toujours ce que mentionne le même communiqué.
