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samedi, 27 avril 2024
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Coronavirus/Algérie : Confinement ou dépistage massif ? Idir Bitam répond

Publié le

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Algérie – Expert des maladies transmissibles et pathologies tropicales, et membre de l’IHU-Méditerranée Infection de Marseille dirigé par Pr Didier Raoult, Idir Bitam se prononce sur la question liée à la manière adéquate de contourner la propagation de l’épidémie du Coronavirus.

Le nouveau Coronavirus, Covid-19, « est un virus aérien et aérosol. Il est donc doublement dangereux. »; a affirmé Pr Bitam dans un entretien accordé au quotidien national El Watan et paru dans son édition du samedi 2 mai. Par conséquent, « le confinement est obligatoire. »; a-t-il souligné.   

« Un virus aérien est très instable, poursuivit-il, mute rapidement (il a déjà muté 4 fois selon les mêmes propos) et contamine facilement. Le fait qu’il soit aérosol, il contamine beaucoup de surfaces ». Il est en l’occurrence rapide et facile d’attraper l’agent infectieux, responsable de la pandémie actuelle. Les mesures de quarantaine s’imposent alors pour faire barrage à la contagion.

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Sinon et en l’absence du confinement, « le dépistage massif devient une obligation ». Cependant, de « quel type de dépistage » parle-t-on ? On dénombre l’existence de deux. « Le premier est de voir le statut immunitaire de la personne. Lorsqu’elle a des anticorps de type M, l’hospitalisation est rapide et si elle a des anticorps de type G, elle passe par un test PCR. »

« Dans le cas où le résultat (de l’examen qu’on vient d’évoquer) est négatif, a expliqué l’interlocuteur du journal francophone, cela veut dire que la personne a déjà été en contact avec le virus. Elle a eu quelques symptômes et elle s’est rétablie. Elle s’est auto-vacciné. C’est la vaccination naturelle que les pays européens ont fait pour 25 % de la population. »

En Algérie, le dé-confinement est « porteur de risques »

« Ce dé-confinement partiel va susciter une sorte d’aisance chez la population qui se sentira en sécurité loin du danger et de ce fait reprendra ses anciennes habitudes. », selon Idir Bitam. Ainsi, une deuxième épidémie, risque de voir le jour, peut-on saisir des propos du spécialiste qui espère tout de même que ce ne sera pas le cas.

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On doit attendre deux années pour revenir aux gestes quotidiens de nos rapports sociaux comme « les embrassades, les accolades » et le fait de « serrer la main »; a précisé le médecin et chercheur qui a, par la même occasion, fait remarquer qu’on a déjà vu dans certaines régions du monde, la survenue d’une seconde vague impliquant des conséquences effrayantes. « Il y a des récidives qui font très peur. »; a prévenu Idir Bitam.

Pour rappel, les mesures de confinement ont été allégées, en réponse à la requête de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA); ré-autorisant par là les commerçants à reprendre leurs activités. Cette décision a malheureusement provoqué l’augmentation récente des cas infectés, induite par le manque de respect et la négligence des consignes de prévention; a signalé ce vendredi le Président Tebboune.

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