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mercredi, 24 avril 2024
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Algérie : Vers une sortie de la dépendance aux hydrocarbures ?

Publié le

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Algérie – Le plan d’action du gouvernement est déterminé à soutenir l’industrie des énergies renouvelables à l’horizon 2035, pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures.

En effet, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a fait savoir lors de son allocution durant la rencontre gouvernement-Walis, que le plan d’action du gouvernement compte minimiser la dépendance énergétique liée aux hydrocarbures, qui représente 98% de la production énergétique nationale, en se basant sur une stratégie de transition énergétique permettant d’exploiter les énergies renouvelables à l’horizon 2035, a rapporté l’Agence de presse officielle APS.

« La consommation nationale ne fait que s’accentuer davantage, estimée à 14 % pour l’électricité et de 7% pour le gaz en 2019 », a expliqué Arkab en précisant que le programme de transition énergétique prévu par le gouvernement a pour but de dynamiser la production de « l’énergie verte », a indiqué la même source.

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Par ailleurs, les autorités publiques sont résolues à atteindre une puissance de production de 15.000 mégawatts à l’horizon 2035, dont 4.000 mégawatts seront produites d’ici 2024. Le ministre de l’Énergie a appelé à cet effet, à une mobilisation de tous les contribuables et pouvoirs publics pouvant aider dans le cadre de la transition énergétique.

« Il est nécessaire d’exploiter les énergies renouvelables, notamment solaires en raison de la hausse de la consommation interne », a souligné Akrab. Révélant des chiffres alarmants, à savoir le pic historique qu’a atteint la consommation nationale en été 2019 où il avait été enregistré un chiffre de 15.640 mégawatts chez les ménages, alors que seule 19% est consommée par le secteur économique de la production totale.

Doit-on s’inquiéter de la baisse des réserves des hydrocarbures ?

Au minimum, 42% des réserves d’hydrocarbures découvertes en Algérie sont épuisées. En effet, Mohamed Terkmani, ancien directeur à Sonatrach, indique qu’à l’heure actuelle « il ne reste plus qu’environ 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole de réserves d’hydrocarbures, dont 2.500 milliards de mètres cubes pour le gaz naturel », a rapporté le quotidien Liberté dans son édition du 09 février dernier.

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Dans le même contexte, l’ex-responsable explique que depuis plus d’une dizaine d’années, les nouvelles découvertes n’arrivent plus à compenser la baisse des réserves, car ces découvertes sont soit insuffisantes en quantité, soit inexploitables économiquement.

La chute des réserves d’hydrocarbures appelle à trouver une solution de rechange urgente pour y remédier. L’expert, estime que l’exploitation de la nouvelle ressource non conventionnelle « hydrocarbures de schiste » pourrait compenser progressivement les hydrocarbures classiques.

Placée en troisième position mondiale en termes de réserves non conventionnelles, l’Algérie se classe après la Chine et l’Argentine selon une étude de l’EIA (Energy Information Agency), avec une réserve de 20.000 milliards de mètre cube de gaz de schiste. « Néanmoins, l’Algérie ne peut pas se payer le luxe de subventionner la production de son gaz de schiste qui est très coûteuse », a regretté l’ancien directeur à Sonatrach.

Selon Terkmani, il est évident de ne plus compter sur les seuls hydrocarbures. « Il faut déclarer la priorité nationale à la diversification de l’économie en concentrant le gros des efforts sur les nombreuses ressources hors hydrocarbures du pays », une tâche loin d’être facile, avec l’once d’expérience presque inexistante malheureusement, suite au privilège exclusif accordé depuis des décennies au secteur des hydrocarbures, a conclu l’expert.

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