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vendredi, 12 avril 2024
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LFC 2020 : L’économie de l’Algérie dans une « situation inconfortable »

Publié le

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Algérie – « La situation n’est pas confortable, il ne faut pas se mentir. Mais nous gérons la situation de façon précise notamment à travers la rationalisation des dépenses, qui se poursuit »; a affirmé le ministre des Finances, quelques jours après la soumission à l’examen de l’avant-projet de la Loi de Finances Complémentaire 2020.

En marge d’une visite de prospection dans la capitale au niveau d’une multitude d’administrations fiscales, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a déclaré à la presse nationale, en ce mercredi 29 avril; que nous vivons « une situation à laquelle aucun pays dans le monde ne s’attendait, mais nous avons les moyens d’y faire face »; rapporte l’agence officielle APS.

Le membre du gouvernement souligne l’existence d’un travail allant dans le sens de la gestion de l’effort de réduction des recettes de l’Etat; et évoluant « au jour le jour ». D’après Raouya, la rationalisation des dépenses et les facilitations pour le recouvrement fiscal continuent dans le but d’affronter la crise sanitaire engendrée par la propagation chez nous et dans le monde du nouveau Coronavirus.

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Le responsable précise que « si les conditions actuelles restent telles quelles, le ministère prendrait de nouvelles mesures »; en plus de celles en faveur de la prolongation des délais des paiements de l’impôt évoquées lors de sa réunion avec les syndicats et les chefs d’entreprises, la veille, mardi 28 avril; de sa sortie sur le terrain

« La santé du citoyen et des familles nécessiteuses est l’une des priorités du gouvernement »; rappelle-t-il en réitérant l’octroi de l’allocation de 10.000 DA (que ralentit selon les mêmes propos, la saturation des administrations concernées); et d’ajouter qu’il « faut qu’on apporte tout ce qui en notre possible au niveau financier pour soutenir ces familles. Si nous devons laisser de côté des projets nous le ferons mais nous ne laisserons pas le citoyen algérien ».

LFC 2020 : endiguer la crise économique et sanitaire

Les membres du gouvernement se sont entretenus le 26 avril, lors d’une réunion en visioconférence, présidée par le premier ministre Abdelaziz Djerad; a indiqué un communiqué des services de celui-ci. Les points discutés portaient essentiellement sur l’examen de l’avant-projet de la Loi de Finances Complémentaire, après son report par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune; le 22 mars dernier lors de la réunion du Conseil des Ministres. 

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Durant cette réunion, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a présenté les propositions contenues dans l’avant-projet de la Loi de Finances Complémentaire pour l’Algérie, mettant en avant les objectifs de chacune. Le projet a pour but d’améliorer le climat des affaires, en encourageant l’investissement et le développement des start-ups, d’une part.

D’autre part et en pleine lutte contre le Coronavirus, le projet vise également à exonérer temporairement les fournisseurs d’équipements médicaux et de produits pharmaceutiques, de la TVA et des droits de douane, a déclaré le ministre.

Selon le communiqué du premier ministère, Raouya s’est penché, lors de la réunion exclusivement réservée au secteur financier; sur les répercussions économiques et financières provoquées par la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus; discutant dans ce sens de la situation du marché pétrolier international.

Maintenir le budget de la Santé et réduire l’IRG et l’IBS dans le Sud

Une partie du projet de la Loi de Finances Complémentaire 2020 s’intéresse à « la relance du pouvoir d’achat des familles »; et ce en réduisant de 50%, l’impôt sur le revenu global (IRG), et l’impôt sur les sociétés (IBS); au profit des revenus effectués dans les zones du Sud; a souligné la même source.

En sus, ces nouvelles propositions de LFC 2020, tendent à prendre en compte la première version du projet, approuvée par le président de la République en mars dernier. Ainsi, la version présentée ce 26 avril; comprenait un ensemble de mesures visant à réduire la valeur de la facture d’importation de 41 à 31 milliards de dollars; mais aussi à diminuer les dépenses du budget de gestion de 30%, sans pour autant toucher à la masse salariale des citoyens; a attesté la note ministérielle.

Il est utile de rappeler, que Tebboune; avait déjà instruit le premier ministre d’arrêter la conclusion des contrats d’études et des services avec les bureaux étrangers, car cela permettrait au Trésor Public d’économiser environ 7 milliards de dollars par an. Cette mesure a donc permis d’ouvrir la voie à la réduction des dépenses publiques; à commencer par le report du lancement des projets approuvés, ou en cours d’approbation ou encore ceux qui ne sont pas encore lancés; à l’exception des projets dans les zones d’ombre, et en particulier le projet du Centre Anti-Cancer de Djelfa.

Par ailleurs, le projet de la Loi de Finances Complémentaire en Algérie a pour objectif de maintenir le budget lié au secteur de la santé; afin de renforcer en premier, les moyens de lutte contre l’épidémie du Coronavirus; et des maladies épidémiques en général. Il en est de même pour le secteur de l’éducation. D’un autre côté, ce projet comporte également un volet réservé à indemniser les personnes physiques et morales; fortement impactées par la crise sanitaire.

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