Algérie – Suite à son discours « prolixe » de démission, le journaliste Zine Ameur revient à la charge et tacle à nouveau le désormais ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara. Les détails dans la suite de ces lignes.
Effectivement, suite à l’élimination de la sélection nationale par les Camerounais de la course vers le Mondial qatari, le président de la FAF a décidé de jeter l’éponge. Le patron du football Dz a annoncé, ce jeudi 31 mars, sa démission. Cependant, le discours de Charaf-Eddine Amara tenu à l’issue de l’assemblée fédérale, a provoqué l’ire de nombreuses personnes en Algérie, notamment le journaliste Zine Ameur.
En effet, avant même d’achever son mandat, le PDG du groupe MADAR a décidé de renoncer à assurer son rôle. Un poste qu’il occupe depuis un peu moins d’un (01) an. Il a anîmé, donc, une conférence de presse au cours de laquelle, il s’est justifié en expliquant les paramètres de sa démission. Toutefois, l’allocution de l’homme d’affaires de 57 ans n’a pas été du goût de Zine Ameur.
Les accusation de Zine Ameur portées à l’égard de Amara
Lors de son intervention sur le plateau de l’antenne généraliste Ennahar TV, le jeune homme a directement taclé Charaf-Eddine Amara. Les déclarations de ce dernier à l’issue de la réunion du BF ont fait sortir le journaliste de ses gonds. Sur le plateau du petit écran, il s’est attaqué au dirigeant sportif de manière frontale.
L’animateur algérien a dénoncé fermement l’attitude du successeur de Kheireddine Zetchi, ayant minimisé la défaite en déclarant qu’il ne s’agit pas d’un « drame national ». « Il était censé protéger les intérêts de l’EN et condamner l’arbitrage gambien, au lieu de jeter l’éponge ».
Par la même intervention, Zine Ameur a accusé le conférencier de proférer des mensonges. « Il ne peut pas convaincre Djamel Belmadi de rester. Cela, car il entretenait de mauvais rapports avec lui », a souligné l’orateur.
Loin de s’arrêter là, le présentateur Dz a accusé l’ex-président de la Fédération algérienne de « conflit d’intérêts ». Appelant, par la même occasion, les autorités à ouvrir une enquête. Et ce, dans le but de poursuivre l’homme d’affaires. Celui ayant, selon ses dires, fait foncer l’équipe nationale et le football algérien droit dans le mur.
