Algérie – L’ex-candidat aux élections présidentielles refuse de comparaître le 26 février prochain devant le juge d’instruction du tribunal de Dar El Beida, et réclame un jugement devant un tribunal militaire.
L’activiste politique et ancien candidat au scrutin présidentiel Rachid Nekkaz a refusé de se présenter à son procès qui devra se tenir le 26 février prochain devant la Cour de Dar El Beida, a rapporté le quotidien El Watan dans son édition de ce 24 février.
En effet, Nekkaz a fait savoir, par le biais de son avocat, qu’en raison « de son arrestation le 04 décembre dernier par les services de la sécurité militaire, seule une juridiction composée de militaires est compétente pour instruire un procès à son encontre comme certaines personnalités politiques et militaires ont été jugées récemment lors de procès expéditifs », indique la même source.
Pour rappel, Rachid Nekkaz a été interpellé à l’aéroport d’Alger alors qu’il était en provenance d’Espagne. Il a été et placé sous mandat de dépôt le 4 décembre dernier à la prison de Koléa par le procureur de la République près le tribunal Dar El Beïda. Nekkaz est accusé entre autres « d’atteinte à l’unité nationale », « d’incitation à la violence » et « de planification d’opérations destinées à empêcher les citoyens de voter ».
Rappelons par ailleurs que c’est à travers une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, que Nekkaz avait annoncé vouloir “attaquer en justice le défunt général Ahmed Gaid Salah” pour « non-respect de l’article 55 de la Constitution Algérienne ». Il avait invité les Algériens ainsi que les avocats à le rejoindre pour déposer une « plainte collective ».
En outre, l’activiste et militant politique est poursuivi pour une vidéo publiée sur sa page Facebook datant du 18 septembre 2019, appelant à « combattre les députés qui ont voté la loi sur les hydrocarbures ».
