Algérie – Après quatre (04) jours du début de la grève, les agences d’Algérie Poste de la capitale ont finalement procédé à une reprise partielle du service minimum ce jeudi 15 avril 2021.
En effet, après une grève générale qui dure depuis déjà quatre (04) jours, dont les revendications seraient le versement d’une prime d’intéressement et de meilleurs conditions de travail, les employés d’Algérie Poste de la capitale ont procédé à une reprise partielle du service minimum en ce jeudi 15 avril 2021, rapporte APS.
Dans le détail, un guichet unique est consacré aux clients de l’entreprise nationale pour leur permettre de percevoir leurs mensualités et retraites après des jours d’arrêt. Cela intervient suite au communiqué rendu public par l’entité qualifiant ce mouvement de protestation d’« illégal ». De ce fait, la direction générale a menacé les grévistes de licenciement immédiat. Cela, dans le cas où ils ne rejoignent pas leurs postes de travail.
Sauf que suite à cette reprise partielle du service minimum assuré, l’afflux des citoyens est tellement important; que les files d’attente semblent interminables. Ainsi, la patience de certains est mise à rude épreuve. « J’ai dû faire le tour de tous les bureaux de poste d’El-Biar avant de venir ici, les portes de ces derniers étant toutes fermées aux clients», indique un père de famille au bureau de poste du 1er mai.
Les guichets uniques d’Algérie Poste sont pris d’assaut
Toutefois, plusieurs facteurs font que le nombre restreint de bureaux de poste ayant repris l’activité soit pris d’assaut. Car, non seulement les citoyens attendent déjà depuis plusieurs jours pour pouvoir retirer leur argent. Cela, ajouté au fait qu’on est en plein mois de ramadan, où un surcroît de consommation peut être observé. Les dépenses des Algériens peuvent même se multiplier par trois durant cette période, selon les spécialistes.
À la manière des employés du bureau de poste du 1er mai, ceux de Hassiba ont assuré un service minimum. Et ce, avec un guichet unique mis à disposition de la clientèle. Certains citoyens même s’ils sont dans le besoin disent qu’ils ne pourront jamais supporter ces files d’attente sans fin. Tandis que d’autres ressortent tout contents des agences après avoir encaissé leurs chèques.
