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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie : Un médecin appelle à imposer le confinement, par la force si nécessaire

Publié le

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Algérie – Le docteur Djamel Eddine Nibouche, spécialiste en cardiologie, appelle à imposer « l’interdiction de sortir de chez soi, par la force si nécessaire », du fait que l’Algérie est face à un sérieux risque épidémique.

Dans un entretien accordé au quotidien arabophone Echorouk, le professeur Djamel Eddine Nibouche, chef de service cardiologie à l’hôpital Nafissa Hamoud (ex. Parnet), a fait savoir que l’Algérie frôle désormais « la catastrophe », estimant à cet égard que le retard dans la non-application du confinement total au niveau national et l’interdiction sévère de sortir de chez soi, conduira le pays dans un « état d’urgence désastreux ».

« L’inconscience d’un grand nombre de citoyens Algériens et la négligence des mesures de distanciation, recommandées par le gouvernement dans le cadre du dispositif national de prévention et de lutte contre le Coronavirus, coûteront cher à notre pays », a regretté le professeur.

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Nibouche poursuit, en indiquant que jusqu’à présent, le confinement partiel n’a donné aucun résultat, dans la majorité des wilayas. Il est impératif d’aller vers un confinement général appuyé par de sévères sanctions à l’encontre de ceux qui ne le respectent pas, a dénoté le docteur.

La Chloroquine est-elle mortelle ?

Vu l’étau qui se serre autour de l’incertitude de maîtriser la contagion du Covid-19, le recours au protocole de traitement basé sur la Chloroquine serait inévitable et généralisé dans la plupart des cas (graves ou anodins), a fait savoir l’intervenant; et ce, malgré les effets secondaires, néfastes, de ce médicament sur le cœur.

Selon le médecin spécialiste, le coronavirus entraîne la mort, le traiter à la chloroquine a une forte probabilité de tuer les patients souffrant de maladies chroniques, particulièrement ceux ayant un historique cardiaque, à l’heure actuelle même les pays les plus développés se retrouvent sans issus, a-t-il déploré. 

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Bien que ce médicament existe depuis des années et est utilisé dans le traitement du paludisme, le manque d’étude et de recherches scientifiques soupçonnent son efficacité ainsi que ses effets secondaires, a attesté Nibouche en rappelant que l’OMS n’a émis aucune confirmation à propos de son efficience à guérir de cette pneumonie virale.

Le professeur s’est en outre alarmé, en exposant le taux élevé de patients cardiaques en Algérie. Selon ses dires, 90% des patients succombant à un arrêt cardiaque ont des antécédents cardiaques non dépistés. De plus, 35% des Algériens souffrent de pression artérielle et de maladies cardiovasculaires, ajoute-t-il. Des facteurs qui gênent l’exactitude du succès et entravent les résultats du protocole de traitement à la chloroquine prescrit par le ministère de la Santé, conclut Nibouche.

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