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mardi, 8 octobre 2024
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Algérie : Ce qu’il faut savoir sur la Chloroquine, le traitement anti-Coronavirus

Publié le

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Algérie – Selon les déclarations du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, un protocole de traitement thérapeutique basé sur la chloroquine a été adopté pour le traitement des cas graves de Coronavirus.

La déclaration du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid du 23 mars dernier, faisant état d’une adoption d’un protocole de traitement thérapeutique contre le Covid-19, a suscité un débat controversé auprès de l’opinion publique. Plusieurs experts ont expliqué qu’un protocole de traitement n’est pas un remède final mais plutôt un traitement encore en cours d’étude et qui a fait ses preuves dans la plupart des cas d’infection.

À cet égard, le spécialiste de la santé publique, Fethi Benachenhou, a expliqué lors d’une interview accordée au média arabophone Echorouk, que le traitement en question était à base de chloroquine, une molécule antipaludéenne d’usage courant dans le traitement du paludisme (malaria), répandu dans certains pays africains. Dr. Benachenhou a précisé que l’efficacité de ce protocole est encore en phase expérimentale. 

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Bien que la Chine soit le premier pays à avoir annoncé son efficacité dans le traitement des cas graves contaminés par le Coronavirus, les experts chinois restent prudents, tout comme l’OMS qui insiste sur la modération concernant la chloroquine, en raison du faible nombre de patients traités par ce médicament, a avancé l’intervenant soulignant au passage que ce traitement a des effets secondaires malgré l’augmentation des capacités immunitaires de l’individu à combattre ce virus mortel.

L’hôpital d’El Kettar a commencé à administrer le traitement

Selon le docteur Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre des médecins et membre du comité scientifique de veille et de suivi de l’évolution de l’épidémie du Coronavirus (COVID-19) en Algérie, le protocole consiste à administrer de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine pour certains types de malades, dont l’état est assez grave. Il a également expliqué que ledit traitement réduit la présence de virus dans le corps du patient et stimule l’immunité du corps afin de vaincre et éliminer le virus. 

Berkani a fait savoir qu’actuellement, l’hôpital d’El Kettar à Alger, spécialisé dans les maladies infectieuses a commencé a utilisé ce protocole (chloroquine et hydroxychloroquine) sur les cas les plus graves. « Le recours à ce protocole doit impérativement être effectué sous contrôle sévère par des médecins spécialistes », car le traitement est en phase d’étude et ne doit s’appliquer que dans un cadre hospitalier précis, à cet effet les citoyens doivent éviter l’automédication, a averti le responsable.

Concernant les résultats, l’intervenant a confié qu’il faudra attendre quelques jours pour avoir les résultats. Il a tenu à rappeler, par la même occasion, qu’il faut maintenir le respect des dispositifs de prévention qui ont apporté un véritable plus dans certains pays. « Certes, il y a une lueur d’espoir mais cela ne veut pas dire que, ça y est, nous avons le traitement, qu’on laisse tout tomber », a-t-il reconnu, en indiquant que le meilleur et le plus efficace traitement à cette pandémie qui a envahi le monde demeure le respect des mesures préventives.

S’agissant de la disponibilité du produit en Algérie, le président du Conseil de l’ordre des médecins, a affirmé que la Pharmacie centrale des hôpitaux dispose de 270.000 boîtes, et que d’autres stocks dits « stratégiques » sont stockées chez un producteur Algérien, disposant également de la molécule mère. Un stock qui peut même permettre à l’Algérie d’exporter vers certains pays, si le traitement s’avère efficace, a conclu Berkani.

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