Algérie – Une pétition a été lancée pour protester contre la pratique interdite par la loi en Algérie, dite Galoufa. Cela pour stopper la chasse (abattage) d’animaux. Essentiellement, des chiens et des chats.
En effet, la pratique consiste à chasser les animaux errants. Il s’agit donc de les abattre. On s’y prend par électrocution. Les victimes sont principalement les compagnons les plus fréquents de l’Homme. À savoir les chiens et les chats. Cette méthode, dite Galoufa, est toujours pratiquée en Algérie. Telle chose malgré son illégalité, car interdite par la loi. Elle révolte donc de nombreuses associations de protection animalière. Ainsi, une pétition a été lancée, pour la protection de ces animaux contre cette méthode brutale. Son lancement s’est fait via le site Mes Opinions.
En fait, cet horrible procédé qui tire son origine de l’époque coloniale, a eu son nom du premier abatteur de chiens de la ville d’Alger. Cet initiateur, de son vrai nom Garufa, était originaire d’Espagne. Ce sinistre personnage habitait le quartier populaire de Bab El-Oued. Il fut le premier à pratiquer l’électrocution des chiens dans la capitale. C’est selon ce qu’écrit l’auteur de la pétition. Cette pratique consiste à asperger les animaux d’eau. Puis les électrocuter. L’opération se poursuit jusqu’à ce que la mort survienne. Chose qui ne se produise qu’une demi-heure plus tard.
La vie quitte les maigres carcasses, de ces canidés et petits félins domestiques, suite à un arrêt cardiaque. Cela représente une méthode barbare et douloureuse pour les animaux. Ces derniers agonisent lentement dans d’atroces souffrances. Par conséquent, de nombreuses solutions ont été mises en place par les associations de protection des animaux afin de faire face aux cas de rage. Cette encéphalite virale sert, en effet, de prétexte justificatif aux adeptes de la Galoufa.
Quelles sont les solutions possibles ?
La mise à disposition d’un numéro vert, pour prévenir les cas de rage afin de mobiliser une équipe vétérinaire, représente aussi une solution, surtout que l’Algérie ne manque pas de jeunes diplômés sans emploi. Ils feront très bien l’affaire. De plus, la vaccination massive sera d’une aide inestimable. Les premiers servis seront les animaux de compagnie. Ensuite viendra le tour de ceux de la rue. On évoque aussi la stérilisation, notamment pour les animaux domestiques.
Le but consistera à limiter le nombre de portées. Bien souvent, ces nouveaux-nés terminent en animaux errants. La création de refuges, aménagés pour recevoir ce type d’animaux, est une autre solution. Ces perspectives représenteront une belle victoire. Et un pas en avant. Cela, pour dire STOP à cette barbarie envers ces animaux. À ce moment, ils pourront enfin connaître la paix.