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samedi, 27 avril 2024
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Le recours à la césarienne en Algérie en hausse exponentielle : un gynéco dénonce

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Santé – L‘Association nationale des gynécologues-obstétriciens libéraux (ARGOPC) a pointé du doigt le recours à l’accouchement par césarienne qui a, selon ses membres, perdu sa « véritable notion » en Algérie. Les lignes qui suivent, de notre édition du samedi 17 septembre 2022, vous dévoilent l’ensemble des détails relatifs à ce sujet. 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler la définition de la pratique médicale en question. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui intervient durant un enfantement à risque pour l’enfant ou la mère. Recommandé que dans certaines situations particulières, le recours à l’accouchement par césarienne, qui n’est pas un événement rare en Algérie, consiste à extraire le nouveau-né par voie abdominale.

Cela après incision de l’utérus. Il a ainsi lieu lorsque les voies naturelles sont obstruées. Mais à entendre le président de l’ARGOPC, on peut raisonnablement croire que les naissances normales sont quasi inexistantes au sein des services de santé algériens. 

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« C’est devenu une pratique exagérée en Algérie. Dans le pays, 60 à 70 % des mères accouchent par césarienne ». Il s’agit là en effet de ce qu’a indiqué Abdenour Youssef Khodja. Il s’est exprimé en marge du 17e Congrès international de l’Association nationale des gynécologues-obstétriciens libéraux (ARGOPC). Un collectif associatif qu’il préside. 

De l’avis du même spécialiste, rares sont, aujourd’hui, les mamans qui choisissent de vivre pleinement leur accouchement comme à l’ancienne. Elles sont, a-t-il souligné, de plus en plus nombreuses à opter pour une césarienne programmée. Une décision vers laquelle elles se tournent afin d’éviter notamment la douleur des contractions utérines, selon lui.   

Accouchement par césarienne en Algérie : l’ARGOPC l’associe à un risque accru de complications pour les femmes 

L’Association nationale des gynécologues-obstétriciens libéraux (ARGOPC) s’est intéressée aux risques de l’accouchement par césarienne. Ses membres ont alors affirmé que le recours à cette pratique chirurgicale contient un risque très élevé de complications graves, pendant et après le procédé, chez les femmes. « Il peut en outre entraîner le décès aussi bien de la maman que du nouveau-né ». 

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C’est ce qu’a déclaré Mokrane Medjtoh, chef du service de Gynécologie-obstétrique à l’établissement hospitalo-universitaire (EHU) Nafissa Hamoud, ex Parnet, de Hussein Dey, à Alger. Il a rappelé, dans le même sillage, l’une des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le recours à l’accouchement par césarienne. 

« Elle préconise de ne pas dépasser 15 % des accouchements par césarienne dans chaque pays », a-t-il encore mis en exergue. Medjtoh et Khodja ont à cet effet appelé à prévenir les risques liés à la grossesse et à assurer un meilleur suivi médical.

Choses, ont-ils expliqué, qui permettront de s’abstenir d’abuser de cette mesure à risque le Jour J. « Soit une pratique à travers laquelle le secteur privé cherche à réaliser un gain facile », ont-ils fustigé par ailleurs.

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