Algérie – Le professeur Ryad Mehyaoui se montre mal à l’aise avec l’idée liée à l’ouverture des frontières de l’Algérie, et c’est comme ça que le membre du Comité scientifique du suivi du coronavirus invite, avec beaucoup d’insistance, à la vigilance. Voici son argumentaire.
Le membre du Comité scientifique en charge du suivi de l’évolution de la pandémie du nouveau coronavirus, Covid-19, Pr Ryad Mehyaoui, a mis l’accent sur le péril sanitaire qui guette l’Algérie, menaçant ainsi de faire exploser son bilan épidémiologique, pourtant stable, en procédant à l’ouverture des frontières nationales
Le médecin perçoit celle-ci comme une source quasi certaine de flambée du nombre des cas contaminés. Selon le professeur en médecine, il est actuellement de notoriété publique que la rive nord de la méditerranée ; et nos voisins plus proches font face à un second épisode de l’agent infectieux ; responsable de la pneumonie virale. Cet élément constitue le socle de l’argumentaire du spécialiste
Ce dernier s’est prononcé sur la question de l’ouverture des frontières ; dans un entretien au site d’information Tout Sur l’Algérie – TSA ; paru hier 29 septembre en fin d’après-midi. Ryad Mehyaoui semble persuadé que le contexte est hautement défavorable à un quelconque déverrouillage de l’espace aérien ; et des frontières terrestres et celles maritimes.
À défaut de conditions sanitaires propices à une reprise sûre des liaisons internationales, laisse-t-il entendre, le médecin préconise la poursuite de la fermeture d’accès à notre pays. D’après ses propos, opérer autrement est synonyme des imprudences les plus risquées. La voie du salut réside dans un seul et unique mot d’ordre ; selon les mêmes dires recueillis par le journal électronique. Il s’agit de la « vigilance ! ».
Aucun mot sur les vols domestiques…
L’interlocuteur du média digital a expliqué alors qu’« on sait très bien qu’il y a une seconde vague ; qui est en train d’être enregistrée dans les pays voisins et en Europe ». Par conséquent, « restons très vigilants ». Parce que, « le contact avec ces pays doit rester prudent ». Par rester prudent, Pr Mehyaoui entend certainement dire demeurer objet de restrictions.
C’est de cette façon que la position de Ryad Mehyaoui rejoigne celles des défenseurs de l’ininterruption du verrouillage des frontières. Chose prônée par tellement d’autres membres du Comité scientifique ; dont le professeur fait partie. À l’inverse, des personnalités et figures du monde politique ; et médiatique en Algérie, revendiquent le contraire.
Sans omettre aussi une grande partie de la communauté nationale à l’étranger réclamant son accueil. En revanche, les prérogatives légales sont en fait du côté de l’instance sanitaire créée à l’occasion. Elle a été dotée, dès sa mise en place, de la capacité de délibérer ; sur les mesures à adopter, quand et comment ; et à quel moment les lever et de quelle manière.
De plus, faut-il le signaler, l’intervenant a complètement sapé le dossier de la reprise des vols domestiques. C’est peut-être qu’il est évident qu’elle est inenvisageable ; pour l’instant, au point où sa simple mention a paru, à l’orateur, dénouée de tout intérêt. D’autant plus que le Pr Mehyaoui a affiché la même méfiance à l’égard de la reprise des transports interurbains ; que celle manifestée à l’endroit de l’ouverture des frontières.
Rappelons, par ailleurs, que le membre du Comité scientifique, s’est exprimé sur la rentrée scolaire 2020-2021, lors de la même entrevue. Elle ne tardera pas encore trop longtemps, de son point de vue.