Algérie – À l’aune des appréhensions des Algériens d’ici et d’ailleurs par rapport à la fermeture des frontières de l’Algérie avec la France avec l’apparition du nouveau variant, le membre du Comité scientifique de suivi de la Covid-19, Pr Ryad Mahyaoui s’est prononcé.
À l’instar des autres pays d’Afrique, ou encore des autres continents, notre pays est également menacé. Et ce, par l’arrivée du nouveau variant Omicron. Alors, beaucoup redoutent la fermeture des frontières de l’Algérie, en l’occurrence avec la France. C’est pourquoi, le Pr Ryad Mahyaoui a été interrogé par TSA. C’est pour répondre aux préoccupations des citoyens algériens. Des inquiétudes en lien avec la nouvelle souche mutée de la Covid-19.
Alors, tandis que certains pays suspendent leurs vols avec la France, le membre du Comité scientifique, Mahyaoui, souligne un point. Il s’agit de l’attention qu’il faut, selon lui, porter à l’égard des voyageurs en provenance d’Afrique du Sud. Car, après que le premier cas du variant Omicron a été détecté sur ce territoire, le monde a verrouillé tout accès aux voyageurs depuis ce pays. Ce n’est donc pas l’Hexagone qui est touchée pour l’instant, explique-t-il.
D’ailleurs, aucun cas n’a été encore identifié en France. Toutefois, pour ses voisins européens, à savoir la Belgique et les Pays-Bas, un ou deux cas ont été enregistrés. Seulement, il est encore tôt pour connaître l’impact de ce variant. C’est ce qu’il met en emphase. Puisque, son identification en Afrique du Sud ne remonte qu’à quelques jours de cela. Puis, ce n’est que le 25 de ce mois-ci que l’OMS le déclare officiellement.
Vers la baisse du nombre de vols ou carrément la fermeture des frontières ?
Quant à la réduction du nombre de vols, le professeur a expliqué que les pays ayant pris cette mesure sont ceux qui opèrent plusieurs vols vers l’Afrique du sud. Néanmoins, pour ce qui est de la fermeture des frontières, les autorités concernées en décideront selon l’évolution de la situation.
Cependant, pour ce qui est des vols en direction de l’Algérie, le contrôle des tests PCR et antigéniques à l’arrivée doivent être encore plus rigoureux. Cela afin d’identifier les nouveaux cas. Le but est d’empêcher les souches mutantes de se propager dans notre pays. En tout cas, ce sera au moins d’ici deux semaines que les experts pourront en savoir plus au sujet d’Omicron, a-t-il conclu.