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mardi, 8 octobre 2024
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Enquête exclusive Algérie : Voici les détails de l’interdiction d’exercice de M6

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Algérie – La chaîne de télévision française M6 est frappée d’interdiction d’opérer en Algérie par le ministère de la Communication qui a fourni les motifs exacts, qui sont en liaison avec le reportage « Algérie : Le pays de toutes les révoltes », diffusé dans le cadre de l’émission de Bernard De la Villardière « Enquête exclusive ». L’équipe de tournage a utilisé une fausse autorisation pour filmer, signale le département de Belhimer.

Au lendemain de la diffusion du reportage « Algérie : Le pays de toutes les révoltes », sur l’écran de M6 dans le dernier épisode de son émission « Enquête exclusive » ; le ministère de la Communication a rendu public, hier 21 septembre, un communiqué ; dans lequel il a annoncé l’interdiction d’opérer, dans notre pays, émise à l’encontre de la chaîne de télévision française ; qui, explique la même source, n’a pas respecté la réglementation en vigueur en Algérie.

Désormais, aucune autorisation d’opérer en Algérie ne serait accordée au média français M6. Cette dernière a diffusé un produit journalistique ; qui propose un regard « biaisé » ; sur le mouvement populaire (Hirak), indique le document. Selon le département ministériel, « une journaliste franco-algérienne a assuré la réalisation du film ». Cela avec l’assistance d’un « fixeur algérien ».

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M6 a eu recours, pour réaliser son documentaire, à une équipe ; qui avait en sa possession « une fausse autorisation », selon le communiqué. Il s’agit d’une « infraction » prévue et sanctionnée par l’article 216 ; du Code pénal algérien pour « faux en écriture authentique ou publique » ; écrit le ministère de la Communication. Celui-ci a stipulé, en outre, que le reportage de M6 ne doit, en réalité, rien au hasard.

Ainsi, pour le département dirigé par Ammar Belhimer, à l’approche de chaque rendez-vous politique important ; pour l’Algérie, des acteurs médiatiques français sortent des produits similaires ; dans l’optique de semer le désordre ; et dénigrer les Algériens et leur État. Le but de ces manœuvres des médias français, d’après le communiqué, consiste à instaurer un climat de méfiance ; dans le rapport du peuple algérien à ses institutions.  

« Algérie : Le pays de toutes les révoltes » : Pourquoi maintenant ? Le ministère répond

Le timing semble crucial ; selon la lecture faite par le ministère algérien de la Communication. À un peu plus d’un mois uniquement, nous séparant du référendum sur la réforme de la Constitution de notre pays, sort le documentaire réalisé ; pour Spica Productions et « Enquête exclusive ». Le rendez-vous électoral est, en effet, attendu pour le 1er novembre prochain (toute une symbolique).

C’est l’approche de cette date qui a provoqué, si l’on croit le département ministériel, la réalisation dudit film documentaire. Un peu plus loin, le ministère en question fait savoir que la rédaction de l’émission de M6 a demandé, début mars dernier, l’accès en Algérie ; pour tourner son film (accréditation de presse). Le thème déclaré à l’époque, révèle le document, concernait le potentiel touristique d’Oran.

Il était également question de la diversité culturelle dans notre pays. Cependant, la demande n’a pas trouvé de suite favorable. Le ministère de la communication a refusé sa délivrance. En fin de compte, peut-on saisir des propos inscrits ; sur le document officiel, l’équipe d’« Enquête exclusive » a réalisé, de manière clandestine, un reportage de toute autre nature.  

Les principaux participants portent plainte 

Pour faire passer le message, qui n’est pour le département ministériel qu’un « ensemble d’idées reçues réductrices » ; les auteurs d’« Algérie : Le pays de toutes les révoltes », ont donc choisi trois profils ; qu’ils ont « exploités sans respect de la déontologie du métier de journaliste ». D’ailleurs, le communiqué note que les trois personnes concernées ont porté plainte.

Cela auprès de l’instance française de régulation de l’audiovisuel CSA ; ainsi que l’Ambassade de France à Alger ; contre les producteurs du documentaire jugé « trompeur ». L’une d’elles, rappelons-le, la youtubeuse Noor en l’occurrence, accuse ceux-ci de manque de professionnalisme.

https://www.facebook.com/admineuser/videos/999227330548804/

De plus, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, comme certains autres journalistes de France, ont fustigé, sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP) diffusé sur C8, le documentaire de Bernard De la Villardière sur l’Algérie.

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