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vendredi, 26 avril 2024
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Coronavirus en Algérie : Le Hirak concerné par l’interdiction de rassemblements ?

Publié le

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Algérie – A présent, paraît-il, toute activité qui implique la formation de foules, est indésirable pour le gouvernement algérien.

Les mesures spéciales prises par le gouvernement, dans le cadre de sa lutte contre la propagation du Covid-19, aillent de la simple sensibilisation des élèves algériens de tousser et d’éternuer dans leurs coudes, jusqu’à l’interdiction pure et dure de toutes les formes de rassemblement et de manifestation, qui peuvent être prévues dans différents secteurs de la vie publique.

C’est ce qu’on retient de la déclaration du ministre de la santé, Abderrahmane Benbouzid, au forum du quotidien arabophone Ech-chaâb. Selon le même responsable, il s’agit là d’une instruction du président de la République qui dicte la suspension de l’ensemble des rencontres et rassemblements, tout caractère confondu.

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En dépit d’une épidémie qui se situe encore au stade 1, signifiant que la situation demeure maîtrisée, l’Etat algérien, à sa tête Abdelmadjid Tebboune, semble décidé à appliquer la démarche annoncée, sans pour autant livrer les modalités exactes de sa concrétisation sur le terrain.

Et le Hirak dans tout cela ?

En abordant la même annonce faite au forum du quotidien arabophone Ech-chaâb, le quotidien national El Watan, relève de l’ambiguïté dans les positions des responsables algériens, qui, d’un côté, rassurent l’opinion publique par rapport à une épidémie du Coronavirus maîtrisée et maintenue sous contrôle, et, d’un autre, ils annoncent, sous prétexte de prévention, une décision assez radicale qui consiste à interdire les rassemblements et les rencontres.   

Le même média souligne le caractère confus des propos du ministre de la santé, qui, en parlant de certains membres du gouvernement qui viennent déjà de mettre en suspens leur participation à des Salons ou des rencontres avec des étrangers, n’a pas précisé si la suspension est restreinte aux seuls événements d’ordre officiel, ou, au contraire, elle concerne tout autant les marches du Mouvement Populaire.

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Le premier ministre, Abdelaziz Djerrad, dans une déclaration coïncidant avec celle de Benbouzid, a insisté qu’ « il serait plus sage d’atténuer la tendance revendicative, et l’occupation excessive de la voie publique, qui ne fait qu’aggraver davantage la situation actuelle », rapporte El Watan, en enchaînant avec les propos du ministre de l’Intérieur, qui a vivement réagi à l’ajout du samedi aux journées de manifestation du Hirak. Le détenteur du portefeuille de l’Intérieur a estimé que derrière cette action se nichent des individus malintentionnés, aspirant à la destruction du pays.   

Certains militants, mentionnés par El Watan, estiment que le gouvernement veut neutraliser le mouvement populaire, en prenant appui sur des procédés rendus légitimes par la lutte en cours à l’encontre de l’épidémie du Coronavirus. Pour relativiser un peu, le média, en rappelant qu’à la base déjà le Hirak a constamment été un mouvement non autorisé, note que l’annonce du ministre de la santé est sujette à des lectures différentes, en vue de son manque de clarté, et suggère par conséquent qu’il est toujours tôt pour s’exprimer sur la question.  

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