Algérie – Le Président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, a révélé que la décision d’organiser la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 en Algérie à la place du Cameroun ne fait pas partie de ses prérogatives.
En effet, plusieurs informations circulent dans les médias en Algérie sur la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de la CAN 2022 au Cameroun, le pays qui était désigné à la base pour accueillir cette compétition sportive. C’est ce qu’a rapporté Echaab hier.
Dans le détail, l’instance africaine sus-citée aurait opté pour ce verdict après avoir constaté un manque de préparation de la part du pays supposé être hôte. De ce fait, la CAF pourrait désigner l’Égypte ou le Maroc à la place du Cameroun. L’un de ces deux pays aura donc le privilège de recevoir la CAN 2022.
De ce fait, le premier responsable de la FAF, Charf-Eddine Amara en l’occurrence, s’est prononcé à ce sujet. Et ce, en marge de l’Assemblée Générale de l’élection du Comité Olympique et Sportif Algérien. Il a indiqué que cette décision ne relève pas des actions de son organisation. Mais plutôt des prérogatives des hautes autorités du pays.
CAN 2022 : Amara élu membre du bureau exécutif du Comité Olympique
En outre, lors de la même rencontre avec la presse algérienne, le locuteur est revenu sur la proposition d’arrêter cette épreuve en fin du mois de juin. Ainsi, il a précisé que ses services vont revoir toutes les recommandations. Cela, dans le but de trancher sur le sujet dans les plus brefs délais. Il a notamment ajouté que cela leur éviterait de se mettre dans la gêne devant la CAF.
Il est à noter que le fraîchement élu au poste de Président de la FAF; a été désigné comme membre du bureau exécutif du Comité Olympique et Sportif Algérien. Notant que la position en question ne serait pas concernée par la loi des doubles postes. Ce qui rend le processus tout à fait légal.