Algérie – Le lancement du méga projet Algéro-chinois pour le développement d’une industrie de transformation des phosphates, permettrait à l’Algérie de devenir l’un des principaux exportateurs de phosphates au monde. Dzair Daily relate pour vous tous les détails en ce mercredi 23 mars 2022.
C’est officiel ! L’Algérie et la Chine ont signé un pacte d’actionnaires pour l’élaboration d’un projet commun. Il s’agit d’une société pour la production et le développement d’une industrie de transformation des phosphates. Ce méga projet Algéro-chinois permettrait à l’Algérie de s’octroyer le statut de l’un des principaux exportateurs de phosphates au monde, rapporte Echorouk.
En effet, c’est ce que le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé mardi 22 mars. En fait, le responsable s’est exprimé au sujet du Projet Phosphates Intégré (PPI) en collaboration avec son partenaire chinois. Celui-ci projettera l’Algérie dans un autre univers économique. Celui de « l’un des plus grands pays exportateurs d’engrais et de fertilisants », a indiqué Hakkar.
Rappelons par ailleurs que ce méga projet réunit à la fois les groupes algériens Asmidal (filiale de Sonatrach) et Manadjim El Djazair (MANAL). Et les sociétés chinoises Wuhuan et Tian’an. De plus, ladite société est baptisée « Algerian Chinese Fertilizers Company (ACFC) ». Ainsi, la collaboration Algéro-chinoise est en grande partie en faveur de l’Algérie qui détient 56 % des actions. Cela, face à 44 % pour la Chine.
Algerian Chinese Fertilizers Company : plus de détails
En effet, la création de la société pour la production et le développement d’une industrie de transformation des phosphates, s’étalera au niveau de quatre (04) wilayas de l’Est de l’Algérie. Ainsi, touchera de façon indirecte jusqu’à sept wilayas, a indiqué Toufik Hakkar. Ledit projet implique également des projets d’infrastructures connexes nécessaires pour accompagner le PPI. Celui-ci nécessite un investissement entre 5 et 6 millions de dollars.
Notons que l’Algérie produit actuellement près de 3 millions de tonnes d’urée. Ainsi, avec ce nouveau projet, l’Algérie doublera sa production. Soit, une quantité qui s’élèvera à 6 millions de tonnes de produits phosphatés annuellement, a annoncé le même responsable. À la lumière de ces déclarations, le PDG du Groupe Asmidal, Mohamed Tahar Heouaine a fait savoir qu’une grande partie de la production du phosphate sera dirigée vers l’export.
