Algérie – Des usines prêtes à accueillir jusqu’à 75.000 employés sont à l’arrêt, déplore le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Découvrez les raisons liées à cette suspension d’activité, ce 04 décembre 2021.
En marge du discours prononcé à l’occasion du lancement de la Conférence nationale pour la relance économique, le président de la République a révélé un point. Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a mis en relief l’existence de plusieurs usines opérationnelles en Algérie. Toutefois, en suspens. Celles-ci peuvent créer jusqu’à 75.000 emplois. C’est selon ce que relate Ennahar.
« Existe-t-il un pays développé capable d’agir ainsi ? », s’indigne le chef d’État algérien. D’ailleurs, il s’est interrogé sur la véritable raison de cet arrêt, qui est à l’image du gel de nombreux projets économiques. À cet effet, le dirigeant a soulevé une hypothèse. Dans cette optique, il a fait référence à un suspens volontaire qui va à l’encontre de la nouvelle politique. Cette dernière qui vise l’industrialisation et la création d’emplois.
Par ailleurs, Tebboune indique un autre cas de figure qui pourrait inclure d’autres facteurs. Alors, il a ajouté : « Comment le lancement d’une usine en production peut-elle être perturbée pour des raisons insignifiantes et bureaucratiques. Tels que des refus d’octroi des permis de construire ? ».
Des usines en suspens en Algérie : le président Tebboune fustige la bureaucratie
Par conséquent, Tebboune a dénoncé l’entrave à laquelle fait face une usine de production. Cette dernière est à l’arrêt à cause d’un dépassement d’un mètre. Cela concerne la surface allouée à la construction. C’est-à-dire que seuls 100 centimètres de plus ont empêché la création de 80 emplois, s’est exclamé le président.
Pour cela, le gouvernant a qualifié ces justifications de « crime contre l’économie nationale ». Cette déclaration intervient suite aux nombreux permis de construire non délivrés. De ce fait, en considérant les obstacles que rencontrent les entrepreneurs, Tebboune condamne ceux qui freinent délibérément le lancement économique. En poursuivant que cela n’est pas digne d’un comportement patriotique.
À ce titre, le président Tebboune a également évoqué le cas de l’usine d’oxygène d’Oran. Celle qui n’a pu obtenir de licence. Et ce, jusqu’à l’intervention du Premier ministre. Puis, il a mentionné le projet d’un jeune homme de Sidi El Bachir à Oran. Ce dernier a été arrêté sous prétexte que son projet d’élevage de vaches ne correspond pas à une zone industrielle.
Finalement, ce jeune éleveur a contesté une telle perturbation. Car, aucune autre alternative ne lui a été proposée. C’est pourquoi, le président a appelé les porteurs de projets industriels à contacter le médiateur de la République. Cela, pour répondre à leurs préoccupations face aux entraves.