Le débat du Parlement Européen a suscité des remous dans l’actualité algérienne depuis quelques jours.
Le gouvernement algérien a réagi officiellement, ce lundi 25 novembre, à l’annonce du député européen Raphael Glucksmann faisant état de l’organisation d’un débat au sein du Parlement européen sur l’Algérie; une réunion qui sera sanctionnée par un vote d’une « résolution d’urgence ».
Ainsi, le porte-parole du gouvernement Hassan Rabehi a rendu public une déclaration en réaction à ce débat prévu pour le vendredi 29 novembre à Strasbourg.
« L’Algérie s’attache au principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays; tout comme elle n’admet pas, en tant qu’institutions et peuple à ce qu’il puisse avoir une interférence dans ses affaires intérieures. » déclare-t-il.
Raphael Glucksmann, “un simple parlementaire myope” selon Rabehi
Hassan Rabehi revient par ailleurs sur les relations stratégiques qui couvrent tous les secteurs d’activités. Il affirme que l’UE et l’Algérie ne permettraient à qui que ce soit « de remettre en cause ces partenariats » surtout pas « par de simples parlementaires qui se caractérisent par une myopie et qui ne mesurent pas l’importance de ces relations » a-t-il déclaré, en faisant référence à l’euro-député Raphael Glucksmann.
Pour rappel, depuis l’annonce du député européen, la scène politique algérienne est montée au créneau en dénonçant une tentative “d’ingérence étrangère” de la part de l’Union Européenne dans les affaires internes de l’Algérie.