Algérie – Plus d’une année après la tragédie, le procès de l’assassinat de Djamel Bensmail s’est ouvert, ce mardi, devant le tribunal criminel de Dar El Beïda à Alger. On vous expose les détails dans la suite de ce nouveau passage.
En effet, l’affaire du meurtre de Djamel Bensmail s’est ouverte ce mardi, en Algérie. Et ce, un peu plus d’une année après l’assassinat du jeune homme par la foule qui le suspectait d’être l’auteur des incendies criminels à Larbaâ Nath Irathen. Si vous voulez en savoir plus sur le déroulement du procès, nous vous invitons à lire l’intégralité de cette édition du mercredi 16 novembre 2022.
Effectivement, cent deux (102) accusés poursuivis dans l’affaire susmentionnée comparaissent devant le juge et les jurys du tribunal de Dar El Beïda pour une procédure hors norme. Pour l’occasion, un dispositif sécuritaire impressionnant a été installé devant l’établissement judiciaire. Cela, afin d’éviter tout dérapage. Il s’agit de ce que rapporte le média arabophone Echorouk dans son édition d’hier.
Il sied de noter que les mis en cause sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation et à différents degrés. On cite, notamment, « le crime de meurtre intentionnel », « outrage au corps constitué », « semer la terreur par des agressions physiques et morales des personnes ». On évoque aussi les « attaques contre le personnel de la sûreté nationale » et « l’incitation aux actes de barbarie ». En plus des « actes terroristes visant la sécurité de l’État ».
Assassinat de Djamel Bensmail : les déclarations des suspects
Ce n’est pas tout, la nomenclature comprend encore plein d’autres lourdes accusations. Cette liste de délits a été relatée par le susdit quotidien généraliste. Lors de l’audition, les accusés se sont succédé à la barre pour se justifier et donner leur version des faits. Le premier accusé s’agit d’un étudiant universitaire. Ce dernier a affirmé, effectivement, s’être déplacé à Larbaâ Nath Irathen.
Et ce, dans le cadre de la solidarité avec les victimes des incendies. Il a, en outre, nié avoir pris un selfie avec le corps décapité de Djamel Bensmail. Expliquant qu’il se tenait à proximité de lui à la recherche du réseau. Un autre accusé a justifié sa présence sur la scène du crime par le fait qu’il aidait la police à évacuer la foule des citoyens. Et faciliter le passage du véhicule de police.
Un autre mis en cause a reconnu être membre du MAK avant de démissionner. Quant au quatrième détenu, il a admis, en effet, avoir participé à l’immolation de la dépouille et la diffusion de ses photos sur le réseau social, Messenger. Il s’agit de ce que rapporte la même source médiatique. À titre de précision, les auditions des accusés se poursuivront aujourd’hui.
