Algérie – Le prix des voitures d’occasion poursuit sa hausse, cela en raison notamment du gel de l’importation. Nous vous étalons les détails dans les lignes qui suivent, ce 20 octobre 2021.
En effet, la crise présente ces dernières années au niveau du secteur de l’automobile en Algérie inquiète plus d’un. Face à la hausse, plusieurs citoyens algériens se plaignent sans cesse des prix des voitures d’occasion en Algérie qu’ils trouvent trop élevés. Cela depuis la suspension de l’activité d’importation automobile dont le dossier stagne depuis belle lurette. Ce qui a résulté de la flambée des prix de voitures d’occasion.
Il faut donner une idée bien précise des prix actuels des voitures. Nous vous rapportons ici les montants de quelques véhicules d’occasion en Algérie. C’est au niveau du marché de voitures d’occasion de Tidjelabine situé à l’Est de Boumerdès. Un citoyen, suivi par Sayarat Live, s’est rendu sur place et a noté les prix de certaines voitures de seconde main.
Extrêmement étonné des prix exercés, il déclare que « c’est de la folie, ce que nous vivons ne peut pas être réel ». Il indique en outre « une voiture dont le prix il y a un an ne dépassait pas les 60 millions, son prix aujourd’hui, est de 100 millions ». En fait, « chacun argumente à sa manière pour justifier la hausse », s’est-il indigné en quittant le marché.
Le témoignage de quelques présents sur le marché de Tidjelabine
Tandis qu’un second acheteur est à la recherche d’une voiture de marque allemande ou française. Avec un budget en poche ne dépassant pas les 200 millions de centimes, il a vite été rattrapé par la réalité. Il s’est alors rendu compte que son budget ne lui suffisait pas pour se permettre de telles marques.
Il s’est retrouvé complètement perdu face aux prix onéreux auxquels il a été confronté. L’intervenant avance alors : « Je ne sais pas est-ce que c’est la spéculation de la part des commerçants du marché d’occasion, ou est-ce la logique de l’offre et de la demande à la lumière du gel des importations ». Avant d’ajouter qu’« une chose est sûre, c’est que c’est le citoyen qui en paie les frais ».