Algérie – Le docteur Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi et de l’évolution du Covid-19, est revenu sur l’absolue nécessité de la fermeture des frontières.
Si la situation paraît stable dans le pays, l’épidémie du Covid-19 semble toutefois prendre un autre tournant avec les deux premiers cas du variant anglais, récemment recensés. Toutefois, il faut se maintenir sur ce plateau de contaminations plutôt rassurant depuis plusieurs semaines. Pour y parvenir, les hautes autorités d’Algérie voient d’un bon œil le contexte politique de fermeture des frontières.
C’est effectivement ce dont a fait part l’intervenant sur les ondes de la Radio locale de Sétif. Mohamed Bekkat Berkani a alors indiqué que la situation actuelle est moins alarmante du fait de la fermeture de l’espace aérien et des mesures restrictives que le gouvernement a mises en place. « Cette mesure de santé publique nous a épargné une propagation hors de contrôle », souligne-t-il en effet. Le quotidien arabophone Ennahar rapporte l’information dans on édition d’aujourd’hui, 26 févier 2021.
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Cependant, le membre du Comité scientifique serre la vis face à l’arrivée du variant anglais du Sars-CoV-2. À cet effet, il appelle l’ensemble des citoyens à faire preuve d’une vigilance maximale. « Il faut attendre une à deux semaines pour en savoir davantage sur la façon dont cette souche se propage », prévient-il.
Le président de l’ordre des médecins poursuit donc en rassurant encore les citoyens de la gestion de l’épidémie. « Nos hôpitaux et médecins feront preuve de résilience et d’une capacité d’adaptation pour obvier à quelconque variant ». Mais selon Bekkat Berkani, il en faut bien plus pour endiguer l’épidémie. Le spécialiste propose donc un enjeu clé. Un élément fondamental qui consiste à faire preuve de solidarité pour faire face à la Covid-19.
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« Tout citoyen doit impérativement respecter les mesures sanitaires telles que dictées par les intérêts prééminents de santé ». Toutes ces déclarations viennent ainsi appuyer celles faites auparavant. En fait, Mohamed Bekkat Berkani estime qu’il ne faut pas baisser la garde même si la situation est sous-contrôle.
Il est encore trop tôt, selon l’intervenant, de parler d’une réouverture des frontières ou d’un retour à la vie normale. Il est donc encore difficile de parier sur une prochaine réouverture des frontières. « On attend de développer une véritable immunité collective pour envisager une telle décision ». C’est en effet ce qu’a souligné à maintes reprises le membre du Comité scientifique.
Il convient à cet égard de rappeler une chose. Le gouvernement algérien a précisé que la reprise des vols réguliers est tributaire de l’avis du Comité scientifique. Pour l’heure, les experts y sont opposés. Le déverrouillage des frontières nationales est visiblement encore loin d’être acquis. Cela malgré l’arrivée des trois lots de vaccins anti-Covid-19 dans le pays.
