Algérie – Le groupe pétrolier italien ENI a choisi de se tourner vers une nouvelle destination en « réglant à l’amiable » les poursuites liées à la corruption dans l’affaire Sonatrach impliquant sa filiale Saipem en Algérie.
En effet, un nouveau rebondissement dans l’affaire Sonatrach-Sapiem. L’organisme fédéral américain chargé de la réglementation et du contrôle des marchés financiers, Securities Exchange Commission (SEC); a annoncé le vendredi 17 avril; que le groupe pétrolier italien ENI « a accepté un règlement à l’amiable dans les poursuites dont il faisait l’objet concernant des infractions aux règles de comptabilité en matière de corruption pour les paiements « irréguliers » par sa filiale Saipem en Algérie »; a rapporté l’Agence de presse Reuters.
L’affaire concerne les allégations impliquant le groupe pétrolier et gazier Saipem, qui aurait versé aux intermédiaires la somme de 198 millions d’euros; en vue d’obtenir des contrats d’une valeur de 8 millions d’euros avec la société pétrolière étatique algérienne Sonatrach; a précisé la même source.
La société pétrolière italienne a « violé les livres et registres et les dispositions relatives aux contrôles comptables internes de la Loi sur les Pratiques de Corruption à l’étranger en relation avec un régime de paiement inapproprié » en Algérie par l’ancienne unité Saipem »; a affirmé la SEC dans un communiqué cité par la même source. ENI a donc accepté un règlement à l’amiable concernant les infractions aux dispositions relatives aux contrôles; en payant 24,5 millions de dollars en dommages et intérêts; indique la même source.
Rappelons à ce sujet que la cour d’appel de Milan a acquitté, le 15 janvier 2020; ENI et sa filiale Saipem dans le procès les visant pour corruption internationale en Algérie; dans le cadre de l’affaire Sonatrach.
