Algérie – Les ministre des Finances et du Commerce ont évoqué, lors de leur passage devant le Sénat, le rôle de la finance islamique dans la lutte contre le marché noir et la récupérations des actifs parallèles.
En effet, ce mardi 16 mars se tient la journée parlementaire axée sur le thème de la « Finance islamique », organisée par la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la Nation (Sénat); à laquelle ont pris part le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, le ministre du Commerce, Kamel Rezig et plusieurs experts du secteur financier et bancaire.
Dans ce sillage, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a indiqué qu’une grande quantité de capitaux circule actuellement en dehors des cadres financiers légaux. Il précise à cet égard que « 6000 milliards de dinars ont été échangés sur le marché noir en 2020 en Algérie ».
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En outre, Benabderrahmane a souligné que « certains commerçants du marché noir sont réfractaires aux banques, chose qui a été rectifiée par la finance islamique »; dont 4 banques publiques ont commencé à « offrir des produits dans des formules islamiques à travers 133 guichets, dont le nombre atteindra 320 d’ici la fin de l’année 2021 »; assure-t-il.
Egalement présent à l’occasion de la Journée parlementaire consacrée à la finance islamique en Algérie, le ministre du Commerce, Kamel Rezig; a indiqué que la finance islamique est importante, notamment dans son rôle à attirer l’argent des commerçants du marché parallèle.
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Il poursuit, en signalant que la finance islamique « n’est pas un financement alternatif mais plutôt un financement qui s’aligne parfaitement avec la finance conventionnelle ». Il indique en outre que ce type « de finance intégrée est le modèle de systèmes financiers performants dans le monde ».
Enfin, Kamel Rezig a réitéré le rôle du marché officiel des actions en Algérie; à savoir la bourse d’Alger, en soulignant que « la bourse attirera toutes le entreprise sans exclusion ».
