Algérie – La baisse des cas de contaminations au coronavirus redonne espoir à la communauté algérienne à l’étranger. Beaucoup se demandent si le nombre des vols d’Air Algérie par semaine va augmenter. Plus de réponses sont disponibles ci-dessous, ce lundi 16 août 2021.
Depuis mars 2020, le coronavirus a envahi le pays, après 03 vagues de contaminations, les cas commencent à baisser, la diaspora algérienne à l’étranger voit une chance pour augmenter le nombre des vols hebdomadaires d’Air Algérie. En effet, les vols internationaux ne dépassent pas la quinzaine par semaine toute destination confondue.
Pourtant, la communauté algérienne à l’étranger devra encore patienter avant de voir son souhait se réaliser. Effectivement, d’après le professeur, Rachid Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs et hospitalo-universitaires, malgré la baisse des cas de contaminations enregistrée ces derniers jours, la situation sanitaire reste affolante.
L’augmentation du nombre des vols par semaine ne peut se faire en ce moment, estime-t-il. Il faudra donc s’armer de patience, d’après le Pr Belhadj. Il faut attendre que le nombre des contaminations graves connaissent une baisse importante.
Le Comité scientifique au niveau du ministère est en coopération avec le gouvernement, y compris le ministère de l’Intérieur, pour déterminer le moment adéquat d’augmenter le nombre de vols d’Air Algérie, explique-t-il, selon Visa Algérie.
Une situation sanitaire en amélioration, mais toujours inquiétante
En effet, l’Algérie enregistre dernièrement une baisse des cas. Durant les dernières 24 heures, le pays a enregistré 603 nouveaux cas avec 28 décès. Pourtant, la situation reste préoccupante, les services de réanimation sont toujours en surcharge.
Le manque d’oxygène est toujours présent dans plusieurs structures sanitaires. Même si beaucoup de personnes appellent à augmenter le nombre des vols, la situation actuelle ne le permet pas. Tant que la situation sanitaire ne s’est pas arrangée, il serait risqué d’ouvrir complètement les frontières.
“La diaspora algérienne devra encore patienter jusqu’à ce qu’une baisse du nombre de contaminations soit enregistrée sur l’intégralité du territoire, pas seulement dans une structure sanitaire ou deux”, conclut le professeur Belhadj.