Algérie – Le membre de la Fédération Nationale des Éleveurs, Mohamed Boukarabila, s’attend à ce que les prix des moutons soient élevés pour cet Aïd El Adha 2021 et dépasseraient même les 45.000 DA.
À l’approche de l’Aïd El Adha en Algérie pour cette année 2021, les citoyens guettent de près l’évolution des prix des moutons pour la célébration de cette fête religieuse. Cela dit, d’après certains présages, comme celui du membre de la Fédération Nationale des Éleveurs, Mohamed Boukarabila, les tarifs vont être assez élevés et pas moins de 45.000 DA. C’est ce qu’a rapporté Echorouk hier.
En effet, le spécialiste s’est prononcé au sujet de la hausse des prix des moutons dans une déclaration à la source sus-citée. Il a déclaré que les tarifs vont aller de 45.000 DA jusqu’à 90.000 DA le mouton. Cela, à cause de la cherté du fourrage, qui est une matière essentielle chez les éleveurs.
En outre, la raison derrière l’augmentation du coût de cet aliment serait la sécheresse. Sachant qu’elle a touché près de 38 zones exploitées dans le pâturage. Mais aussi, la fermeture des marchés hebdomadaires de vente de bétail pour lutter contre la pandémie depuis plus d’une année. Ce qui a fait régresser les transactions dans ce secteur.
Aïd El Adha en Algérie : un nombre insuffisant de moutons pour cette année
De plus, le même intervenant a indiqué que la quantité pour cette année des moutons mis sur le marché sera notamment insuffisante. Par conséquent, le nombre ne pourra pas satisfaire le besoin des citoyens algériens. Il est à noter que près de 800.000 moutons ont été mis en vente durant les années précédentes.
Cette année, Mohamed Boukarabila a précisé que l’Algérie aura besoin d’une quantité de quatre (04) millions de têtes de bétail. Et ce, pour répondre aux attentes du marché. Ce qui ne pourra être réalisable. En particulier, cette année qui est caractérisée par un manque important en matière de bétail.
Cela dit, pour ce qui est de la cherté de ces animaux d’élevage destinés au sacrifice durant cet évènement religieux. Celui qui coïncide chaque année avec le dixième jour du mois de Dhou Al Hijja; le responsable a révélé qu’elle est due aux prix élevés pratiqués sur l’aliment essentiel des moutons.
