Algérie – Un communiqué de la Banque d’Algérie fait état du plafonnement des taux d’intérêt des crédits. Cette mesure concerne plusieurs catégories d’opérations, à savoir les crédits immobilier, automobile et ceux de consommation.
La Banque d’Algérie a adopté une nouvelle politique monétaire concernant les taux d’intérêt des crédits octroyés par les établissements financiers. Elle a plafonné, en effet, le pourcentage de la marge bénéficiaire relative au prêt immobilier. La mesure concerne également les crédits automobiles et de consommation. C’est de toute manière ce qu’a rapporté, hier, le média Echorouk et que nous relayons ce samedi 26 juin 2021.
Effectivement, le DG du crédit et de la réglementation bancaire à la Banque nationale, Abdelhamid Boulouadnine a signé un document. Ce dernier a été communiqué à l’ensemble des établissements financiers installés en Algérie. Le texte fixe le seuil des taux d’intérêt débiteurs à ne pas dépasser, durant le deuxième semestre de l’année en cours. Ce dernier oscille entre 8,15 % et 14,26 %, selon le type du financement, ajoute le même média.
Selon le média susmentionné, l’instruction de la Banque d’Algérie a déterminé les catégories d’opérations concernées par ce plafonnement. Il s’agit des crédits à la consommation, des crédits, à court, à moyen et à long terme. La décision porte également sur des découverts bancaires, des prêts de financement de l’habitat ainsi que le crédit-bail. Il est question de ce que mentionne la même source médiatique.
Le plafonnement des taux d’intérêt en Algérie : le point de vue des spécialistes
En effet, la démarche adoptée vise à contrôler le processus de l’octroi d’un crédit bancaire. Elle tend également à améliorer la compétitivité entre les organismes financiers en Algérie. Néanmoins, les spécialistes qualifient cette marge bénéficiaire de très élevée, a fait savoir le quotidien généraliste.
Un expert de ce secteur estime que le financement en Algérie est l’un des plus chers au niveau mondial. C’est ce que souligne la même source. Il a cité, dans ce sens, certains facteurs, à l’origine de cette situation. On évoque notamment l’absence de concurrence, le nombre limité de banques. Ainsi que la gestion bureaucratique du marché financier, indique le média susmentionné.