15.9 C
Alger
15.9 C
Alger
vendredi, 26 avril 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieAutomobileVoitures d’occasion en Algérie : Crise des prix sur le marché de...

Voitures d’occasion en Algérie : Crise des prix sur le marché de Tidjelabine

Publié le

- Publicité -

Algérie – Plus de deux mois après leur déconfinement, les marchés automobiles de voitures d’occasion, dont celui de Tidjelabine, peinent toujours à redémarrer à cause des prix dissuasifs.

En effet, la paralysie économique bat son plein. La propagation de la Covid-19 au niveau mondial n’a pas fini d’impacter secteur par secteur. Ainsi, les prix des voitures d’occasion au marché de Tidjelabine en Algérie ne cessent d’augmenter, en raison d’une faible offre. Les véhicules ne sont guère abordables pour plusieurs citoyens, ayant des portes-monnaies souvent humbles.

Selon le site spécialisé Sayara Live, les transactions commerciales au marché  hebdomadaire de véhicules d’occasion situé dans la wilaya de Boumerdès tournent au ralenti. Ce dernier enregistre en effet une récession sans précédent. À la simple vue d’œil, il apparaît clairement que le marché est densément peuplé. Cependant, la réalité des transactions effectuées ne colle pas à toutes ces scènes. 

- Publicité -

Les opérations de vente des voitures d’occasion à Tidjelabine sont quasiment au point mort. C’est ce qu’a rapporté le média en ligne, hier 1er mai 2021. Quant aux voitures neuves, ces dernières sont presque inexistantes. Cette situation est due à la fluctuation des prix, à cause du flou qui règne encore sur l’importation des voitures et sur l’activité des usines de montage de véhicules. 

Les prix des voitures de seconde main à Tidjelabine

Le marché automobile de Tidjelabine connaît de la sorte une flambée impressionnante et dissuasive, surpassant de 40 à soixante 60 millions de centimes la valeur réelle. Une Peugeot 207, immatriculée 2010, avec un compteur dépassant 173.000 kilomètres, s’affiche désormais à 160 millions de centimes de dinars.

Un propriétaire d’une Suzuki Alto, sortie d’usine en 2012, exige le prix de 110 millions. Kia Picanto, immatriculée 2015, est cédée à 175 millions. Un vendeur d’une Toyota Yaris, année 2019, quant à lui, demande une somme de 125 millions pour céder sa voiture.

- Publicité -

Finalement, le marché automobile évolue dans une trajectoire de déclin. Les prix des véhicules s’obstinent à ne pas se séparer de leur tendance haussière au détriment du citoyen. Ce dernier se trouve de la sorte incapable de s’offrir une voiture, même d’occasion, par ses propres moyens.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -