Covid-19 – Le membre du Comité scientifique chargé du suivi de la pandémie, le professeur Ryad Mahyaoui, a fait une déclaration à Ennahar. Il a révélé que la décision de fermer les frontières aériennes de l’Algérie en raison du nouveau variant Omicron appartient aux autorités du pays. Voici tout, ce 27 novembre 2021.
Ryad Mahyaoui a indiqué que le Comité scientifique remettrait son rapport. C’est en ce qui porte sur le nouveau mutant. L’instance le remettra aux autorités dans les plus brefs délais. En attendant que la décision appropriée soit prise par les hautes autorités en Algérie quant aux frontières, entre autres, à la lumière des données sur le variant Omicron, une chose est à faire.
Le professeur Mahyaoui a parlé de la nécessité de revenir à l’application des mesures préventives. Notamment, le port du masque. Et la distanciation sociale. Il faut tenir compte du danger du nouveau mutant, a-t-il prévenu.
Il a souligné que jusqu’à présent l’Algérie n’a enregistré aucune infection par le nouveau mutant. Où tout autre variant autre que le Delta. Ce dernier s’est largement répandu en Algérie lors de la troisième vague de l’épidémie.
« Nous devons prendre des précautions envers les pays qui ont beaucoup de relations avec l’Afrique », a-t-il ajouté. Avec un test PCR 36 heures avant l’embarquement. Et contrôle à l’arrivée. Nous sommes suffisamment armés.
Covid-19 : le monde isole l’Afrique australe, le variant Omicron se propage
Le groupe d’experts chargé de suivre l’évolution de la pandémie a indiqué que le variant Omicron contient un grand nombre de mutations. Certaines parmi elle sont en effet préoccupantes. La souche Omicron a été découverte au milieu de tensions sociales causées par des restrictions sanitaires, alors que certains citoyens continuent de se méfier de la vaccination.
La nouvelle souche a été détectée chez 22 jeunes infectés en Afrique du Sud. Puis, elle a été découverte successivement à Hong Kong et en Belgique. Et l’efficacité des vaccins contre cette souche est toujours à l’étude. Le variant Omicron, jugé préoccupant par l’OMS, continue de se répandre. La liste des pays s’isolant de l’Afrique australe, où il a été détecté, continue elle aussi de s’allonger.
Suite à la découverte de cette souche, les experts craignent que son infection soit plus sévère ou plus rapide que le Delta. Mais l’Organisation mondiale de la santé affirme que la détermination de son risque et de sa gravité nécessite des semaines de recherche et d’analyse.