Santé – Une éventuelle 4ᵉ vague pourrait montrer le bout de son nez à n’importe quel moment. La possibilité de rendre la vaccination contre le coronavirus obligatoire n’est pas à écarter en Algérie. Apprenez-en davantage dans cette édition du 20 novembre 2021.
Ça repart en hausse ! En effet, les cas infectés à la Covid-19 augmentent davantage avec 163 nouvelles contaminations recensées ce vendredi. A-ton appris par le biais du quotidien arabophone Ennahar dans son édition d’hier. C’est la raison qui pousserait les spécialistes à opter pour la vaccination obligatoire contre le coronavirus en Algérie.
Effectivement, face à la nouvelle recrudescence des cas Covid en Algérie, certains spécialistes plaident pour rendre le vaccin anti-coronavirus obligatoire. C’est le cas du professeur Nibouche, le directeur du service cardiologie à Alger. Ce dernier semble en faveur pour l’obligation vaccinale.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio de Sétif, il explique qu’une réunion s’était organisée en présence du ministère de la Santé. Dans cette même réunion, on a abordé plusieurs propositions afin de changer la stratégie actuelle de la vaccination contre la pandémie.
Covid-19 en Algérie : le grand retour !
Selon le spécialiste en question, il est plus que temps de rendre obligatoire la vaccination. À commencer par le personnel soignant, comme cela s’est appliqué dans la plupart des autres pays a-t-il souligné. Aussi, il estime qu’il est nécessaire « d’accélérer l’introduction du pass sanitaire dans les lieux publics, notamment les universités ».
En effet, ces derniers jours la pandémie de Covid-19 fait son grand retour et les citoyens algériens n’ont pas l’air de s’en soucier. Le directeur général de l’Institut Pasteur (IPA) et membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie, Fawzi Derrar, avait annoncé qu’une 4ᵉ vague était sur les portes.
Maintenant, la vague est en train d’arriver. Et le pays devrait savoir y faire face. Derrar déclare qu’il pourrait y avoir une quatrième (4e) vague d’épidémie en Algérie qui risque d’être sévère. Et ce, devant la baisse du taux de vaccination anti-coronavirus.