Algérie – La baisse du nombre de cas contaminés par la Covid-19 en Algérie a certainement essoufflé l’enthousiasme de la vaccination anti-coronavirus. Comment raviver la campagne liée au vaccin contre le Covid-19 en Algérie ? Découvrez, ce 03 novembre 2021, ce que disent les experts.
Affolés par la troisième vague, les citoyens algériens se sont précipités vers les centres de vaccination. Cependant, c’est le retour au calme après la stabilisation de la situation épidémiologique dernièrement. D’ailleurs, un grand nombre néglige même les mesures de prévention croyant que le virus a définitivement disparu. Alors, que préconisent les spécialistes pour donner un second souffle à la campagne en Algérie d’injection du vaccin contre la Covid-19 ?
Désormais inquiets, les médecins resensibilisent le grand public pour se faire injecter les doses anti-covid. Car, une quatrième vague n’est pas à écarter en hiver, disent-ils. Depuis le redressement des cas contaminés, la demande à se faire vacciner a considérablement baissé. Ce qui n’est pas logique selon le Dr Lyes Akhamouk, puisque cet apaisement est principalement lié à l’accélération de la vaccination en été, précise-t-il.
Dans ce sens, le membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, Akhamouk met l’accent sur l’importance du respect des gestes barrières ajoutés à la vaccination. Sachant qu’un variant plus puissant que le Delta est redouté, poursuit-il. C’est d’après Le Soir d’Algérie.
« L’immunité se développe dès maintenant » proclame l’expert
Ce serait donc le moment propice pour se faire vacciner selon le docteur Akhamouk. Du fait qu’il n’ y a plus de charge sur le secteur de la Santé. En plus, pour se préparer pour une quatrième vague, il faudrait d’abord développer une immunité au vaccin. Celle-ci s’acquiert seulement après deux semaines de l’injection de la deuxième dose.
Concernant l’immunité collective, le porte-parole du Conseil suscité, Dr Djamel Fourar, a indiqué que 11 millions de personnes ont été vaccinées en Algérie. Parmi eux, 50 % ont bénéficié des deux doses, ce qui représente 5 millions. Ainsi, pour la troisième dose, il ajoute que son administration est possible à compter de six mois après la réception de la deuxième dose. C’est ce que relate El Bilad.
Ce que recommande Berkani pour le redémarrage de la campagne de vaccination
Pour un autre connaisseur, à savoir le Dr Mohammed Berkkat Berkani qui est également membre du meme conseil, les pouvoirs publics doivent agir de maniere rapide et efficace. Cela pour instaurer le respect des mesures préventives et la vaccination.
Pour lui, les autorités concernées doivent mettre en œuvre un plan qui inclura les moyens de communication. C’est dans le but d’inciter la population à se faire vacciner. Mais surtout à démentir les fausses informations qui se propagent sur cet antidote. On pourrait même faire appel à des personnages publics.
Ceux qui profitent d’une bonne notoriété, a-t-il suggéré. Dans le pire des cas, l’obligation à la vaccination à travers « la contrainte administrative » ou encore le pass sanitaire doit être prise en considération, conclut-il.