Algérie – Les prix des billets des vols d’Air Algérie continuent de faire polémique. C’est pourquoi le ministre des Transports a tenu à mettre quelques points au clair. Découvrez de quoi il est question, ce 02 novembre 2021.
Invité de l’émission « Morning » sur la chaîne télévisée Echorouk News TV, le ministre des Transports, Aissa Bekkai, a abordé certaines questions au sujet de son secteur. Dans ce sens, le prix des billets de vols de la compagnie nationale Air Algérie figure parmi les axes centraux de cette entrevue.
à cet effet, le responsable a déclaré ce matin que la compagnie nationale est « une source de bénéfices pour le peuple algérien ». C’est dans l’optique du plan de réforme d’Air Algérie que des mesures à court, moyen et long termes sont proposées pour sa relance.
En effet, Bekkai a affirmé que les prix de certains vols algériens sont exorbitants. De plus, il ajoute que cette tarification ne convient pas au pouvoir d’achat du citoyen algérien. En outre, même les prix des vols à l’intérieur du pays doivent être reconsidérés.
C’est donc une période financièrement difficile pour le transporteur national. Néanmoins, il est primordial de repenser la gestion interne Air Algérie a-t-il soutenu. D’ailleurs, le ministre a annoncé la création d’une nouvelle société de maintenance d’avions prochainement, a-t-on souligné.
Bekkai propose l’abolition de la sanction du retrait du permis de conduire
Ce serait une première en Algérie. En fait, le gérant du secteur du transport, à savoir Aissa Bekkai, a dévoilé que son ministère avait proposé l’annulation du retrait des permis de conduire comme amende. Ainsi, on suggère de le remplacer par une sanction plus ferme. Cela pour réduire la charge administrative, a-t-il expliqué.
Par conséquent, l’alourdissement de la peine signifierait de doubler au moins l’amende financière actuelle, selon la proposition du ministre des Transports. À ce titre, il enchaîne en disant que l’augmentation de la contravention équivalant au retrait d’un permis de conduire.
Toutefois, cette alternative demeure au niveau sur la table du ministère. C’est-à-dire, que le dossier doit encore être étudié. Ce qui se fera avec les différents services de sécurité. Car la question implique surtout l’impact de cette pénalité sur la limitation des accidents de la route. Enfin, la décision appropriée pourra être prise, a-t-il conclu.