Algérie – Depuis l’arrêt du trafic aérien, le marché noir de la devise (Euro – Dinar) a été fortement impacté et les activités des cambistes paralysées au rythme du secteur de tourisme.
En effet, avec la suspension des vols et la fermeture des frontières en Algérie, le marché noir de change de la devise (Euro – Dinar) a perdu de son agitation et stagne depuis de nombreux mois, ce qui a lourdement affecté le business des cambistes. C’est du moins ce qu’a rapporté Le Soir d’Algérie.
Au fait, les principaux acteurs de la place de change de Port-Saïd à Alger se trouvent au chômage. Même si l’année 2020 fut ratée, ils pensaient quand même que le marché pouvait retrouver de son animation cette année. Cela dit, aucun mouvement n’a été observé à cause de l’absence des émigrés et de la non-disponibilité des voyages, en particulier, vers la Tunisie.
De ce fait, un de ces opérateurs s’est livré à la source sus-citée. Il a précisé que : « d’habitude, en cette période, l’activité du marché bat son plein, en raison de l’arrivée des émigrés en été et aussi avec la rentrée sociale synonyme des bonnes affaires ». Cependant, aujourd’hui la situation est tout autre.
Marché nour de la devise (Euro – Dinar) en Algérie : vers une reprise prochaine ?
En outre, le marché semble littéralement déserté, à part la présence de quelques cambistes. Ceux qui tentent de dénicher un ou deux clients en agitant une liasse de billets. Toutefois, comme l’a indiqué un marchand, « le marché obéit à la règle de l’offre et la demande et, pour l’instant, l’offre est très restreinte et la disponibilité des billets de banque ne fait que s’amenuiser ».
Pour ce qui est de l’avenir de ce marché parallèle de change de devise, les marchands restent incertains. Au fait, ils ne disposent d’aucune information à ce sujet. Seul un retour total du trafic aérien, maritime et terrestre vers l’étranger pourra faire changer la donne.
Tout ce qui est dans leur pouvoir c’est d’attendre et de rester attentifs. Et ce, à la moindre nouvelle relative à leur activité. Cela dit, après plusieurs mois de chômage, ils ont peur pour l’avenir de cette source de revenu. D’autant plus que l’évolution de la situation reste encore dans le flou total.
