Algérie – Le nouveau cahier des charges est en route pour régir l’importation des véhicules neufs en Algérie. Les concessionnaires, quant à eux, se livrent une « compétition farouche ». La course pour la conquête de marques mondiales pour certains, et leur reconquête pour d’autres, est d’ors et déjà ouverte.
Dans la foulée de la parution de la Loi de Finances Complémentaire (LFC 202) dans le Journal officiel, le ministère de l’Industrie et des Mines a engagé une opération de mise en place d’un cahier des charges. Celui-ci régira l’activité d’importation des véhicules neufs en Algérie. L’objectif de l’élaboration de ce texte est relatif à des paramètres de protection.
Le gouvernement vise par le nouveau cahier des charges d’instaurer un cadre bien déterminé, afin d’éviter les divers « dépassements » possibles. Empêcher le délabrement des réserves nationales de change est l’un des principaux éléments, que l’État Algérien dit vouloir assurer. Les opérations entachées d’illégalité sont aussi ciblées par ledit document.
Les véhicules neufs ne verront pas l’enclenchement de leur importation, avant la mise en œuvre du nouveau cahier des charges qui sera promulgué d’ici juillet 2020. Présentement, nul distributeur algérien de marques étrangères n’a encore le droit d’exercer ce métier. Les procédés et exigences du nouveau cahier des charges; sont une condition sine qua non à l’entrée en vigueur de l’importation en question.
Véhicules neufs importés en Algérie : « Des prix abordables », annoncent des concessionnaires
En dépit de tout ce qui vient d’être évoqué, le site algérien spécialisé Motors Actu fait état de « plusieurs représentants de marques automobiles »; essayant dès à présent de séduire l’acheteur algérien. Ces concessionnaires automobiles promettent des voitures à des prix accessibles. Le média en ligne dédié à l’actualité auto-moto rappelle en revanche que le prix d’un véhicule connaît annuellement des hausses de 3 à 4 % en moyenne.
Différents concessionnaires avancent en outre qu’ils n’abandonneront pas « leur part du marché ». Qu’ils soient d’ailleurs en activité actuellement ou mis de côté; avec l’introduction des usines de montage en Algérie. Le journal électronique cite à ce titre le président du Groupe Elsecom, Abderrahmane Achaibou en l’occurrence.
Ce a affiché sa volonté de « reprendre sa place dans le marché algérien dont il était un des leaders ». Ceci « avant l’avènement des usines de montage en 2014 ». BURGAN INTERNATIONAL, le distributeur en Algérie des célèbres mini-Truck DFSK, révèle également sa reprise « dès le déblocage de la situation ».
Pareil du côté de Sodivem lié par un contrat de partenariat avec la marque Mahindra. Les acteurs classiques présents à l’heure actuelle sont eux aussi de la course. « Renault Algérie, Peugeot Algérie ». Mais également « le groupe GBH et SOVAC ».