Algérie – Dans la foulée des déclarations du ministre, la Commission des recours du ministère de l’Industrie a contacté les concessionnaires candidats. C’est pour combler certaines lacunes. Et obtenir prochainement les autorisations définitives pour l’importation de voitures, révélant ainsi les noms des marques qui entreront sur le marché automobile algérien en 2022.
En effet, après que le marché algérien de l’automobile a stagné pendant plus de (02) ans, nous avons enfin la liste des marques qui seront autorisées à importation des voitures en Algérie. Ce qui représente huit (08) concessionnaires ayant déposé leur candidatures auprès de la Commission technique. C’est ce que apporte le média spécialisé Sayarat Live. On vous espose tout, ce 27 novembre 2021.
D’ailleurs, la liste des (08) concessionnaires a été publiée. Sachant qu’ils attendent une décision finale après que la Commission a émis quelques réserves sur leur cas. Concrètement, la liste contient la Sarl EMIN Auto qui est le concessionnaire exclusif des produits JAC et JMC. Puis, on a la Sarl ALC. Elle représente la marque Chery en Algérie.
On retrouve aussi Eurl LD Azouaou qui est le représentant exclusif de Mahindra Tracteurs en Algérie et Eurl Sariak Auto Handler de la marque BAIC. En outre, on trouve le représentant des marques Kia et Hyundai pour les voitures utilitaires, celui de Mahindra et Geely.
Ou encore Maghreb Truck Company SPA, distributeur de la marque MAN. Et enfin, Sarl Benouatas Industrie pour le matériel de travaux publics et manutention Hangcha et Maxwell.
Importation de voitures en Algérie : la bonne nouvelle est pour bientôt
Les concessionnaires attendent le dernier mot sur le dossier. D’autant plus que le décret exécutif publié au Journal Officiel le 9 mai impose à la Commission de répondre à l’intéressé. Telle chose dans un délai de 20 jours. Sachant que le premier recours a été déposé le 19 septembre. Et le dernier recours a été déposé le 30 septembre.
D’autre part, les membres de l’Association des concessionnaires algériens considèrent que « la marge bénéficiaire de la commercialisation de voitures varie entre 10 et 15 %. C’est après que leur activité est gelée depuis cinq ans. Alors que ces personnes ont répondu à toutes les exigences du cahiers des charges depuis 2015 », ont-ils ajouté dans une déclaration à Echorouk.
De plus, les concessionnaires automobiles agréés dépensent en moyenne 500 millions de centimes par mois. Ça concerne le coût de location des locaux. Les salaires. Et les charges sociales. Ils cherchent aussi à conserver tous les emplois. Notamment, dans le domaine du service après-vente.
Ils demandent donc que la Commission technique et la Commission des recours soient tenues de respecter les délais. Ceux précisés dans le décret exécutif. Et le cahier des charges réglementant l’activité.