Algérie – À l’instar des femmes saoudiennes notamment, les Algériennes peuvent désormais effectuer les rituels du Hadj et la Omra cette année, 2022, sans pour autant être accompagnées d’un tuteur. Retrouvez toute l’information dans notre édition du lundi 28 mars 2022.
Nombreux sont ceux qui rêvent de visiter les lieux saints, mais qui ne peuvent pas s’y rendre pour une raison ou une autre. Sachant qu’il s’agit de l’un des cinq piliers de l’islam, un pèlerinage à La Mecque. Par ailleurs, une autre nouvelle a surgi. Celle de permettre aux femmes, y compris algériennes, d’accomplir le pèlerinage du Hadj et de la Omra sans un accompagnateur masculin, c’est-à-dire un tuteur légal.
Rappelons-le, les fidèles se sont vus privés de se rendre sur les lieux saints de l’islam. Cela, après que le Royaume d’Arabie saoudite a suspendu les déplacements durant deux années consécutives. Dorénavant, toutes les personnes qui désirent s’y rendre, se voient, d’ores et déjà, autorisées.
Par ailleurs, une autre nouvelle a surgi concernant les femmes musulmanes, notamment les Algériennes. En fait, les femmes de moins de 45 ans ne seront plus dans l’obligation d’avoir un accompagnateur masculin « mahram ». Il est à noter que les conditions du mahram signifie que la femme doit avoir à ses côtés un homme de sa famille. Celui-ci doit lui être interdit de mariage, ou bien de son époux.
Le Hadj et la Omra sans tuteur : davantage de détails
Par cette occasion, les femmes musulmanes se voient autorisées d’accomplir le pèlerinage sans avoir un homme à leurs côtés. Cette décision a été révélée par le ministre saoudien du Hadj et de la Omra. Ce dernier a alors dévoilé cette nouvelle règle. Désormais, les femmes souhaitant se rendre sur les lieux sacrés de La Mecque et Médine pourront donc se recueillir tout en étant seules.
Cependant, suite à la décision des autorités saoudiennes, une autre condition a, en contrepartie, vu le jour. Dans le détail, les femmes musulmanes ont, en conséquence, le choix d’effectuer leur pèlerinage en étant accompagnées d’un tuteur masculin légal (mahram) ou bien de faire partie d’un groupe de femmes pour accomplir ce rituel essentiel de l’islam.
