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vendredi, 26 avril 2024
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Italie : Graves accusations d’un politicien italien contre l’Algérie

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Algérie/Italie – L’ancien président de la région Sarde multiplie les attaques médiatiques et légales contre l’Algérie, l’accusant cette fois-ci d’avoir annexé les eaux internationales Sardes.

Connu pour ses polémiques complotismes et populistes qui visent à influer sur l’opinion publique sarde, Mauro Pili, ancien président de la Sardaigne en Italie, s’est vivement attaqué à l’Algérie en l’accusant de s’être accaparé les eaux maritimes internationales jusqu’en Sardaigne, indique le quotidien Le Soir d’Algérie.

« L’opération a vu le jour il y a seulement quelques semaines, mais s’était faite garder secrète en Italie », a déclaré le politicien sarde. D’autres hommes politiques se sont joints à sa position anti-algérienne, à l’instar de Salvatore Deidda, député du parti xénophobe Fratelli d’extrême-droite, qui a pour sa part poussé la théorie complotiste à un autre niveau en expliquant que l’Algérie aurait « étendu ses frontières maritimes afin d’envoyer des milliers d’immigrés en Sardaigne », rapportent des journaux italiens. 

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Du côté du Mouvement Cinq Étoiles italien, des voix se sont élevées pour faire taire ces accusations sans aucun fondement en qualifiant la propagande initiée par Mauro Pili contre l’Algérie « d’alarmisme vide, infondé et instrumental ». Un autre membre de la commission des affaires étrangères à la Chambre des députés a de son côté démenti la supposée « procédure d’annexion de la mer sarde par l’Algérie »; précise le journal italien Unione Sarda.

Pili appelle l’ONU à intervenir

Le politicien sarde a annoncé avoir déposé une plainte auprès du parquet de Rome, incitant la justice italienne à identifier les responsables italiens et les punir pour « avoir failli à leur devoir institutionnel qui consiste à défendre la souveraineté et les intérêts de l’Italie », souligne le Soir d’Algérie.

Mauro Pili a reproché à tous les différents gouvernements italiens qui se sont succédés à partir de mars 2018 de ne pas avoir fourni assez de détails à ce sujet et d’avoir « réagi trop tard auprès des Nations Unions », précisant « qu’aucune réponse n’est venue de l’ONU à ce jour », précise la même source. 

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