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mercredi, 24 avril 2024
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Récupérer l’argent volé à l’Algérie est « extrêmement difficile » selon l’Ambassadeur de l’UE

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Algérie/UE – La promesse de Tebboune relative à la récupération des capitaux détournés frauduleusement et transférés vers l’étranger s’avère être « extrêmement difficile », selon l’Ambassadeur de l’UE.

La récupération des fonds pillés et transférés vers des comptes européens n’est pas une affaire simple. Lors d’une conférence de presse tenue ce 12 février, John O’Rourke, Ambassadeur de l’Union Européenne en Algérie a expliqué que cette opération serait « extrêmement difficile » tant pour l’Algérie que pour les États membres de l’Union européenne (UE), indique le média algérien TSA.

« Les États de l’UE n’ont pas la main mise sur les comptes des personnes suspectées », dénote l’ambassadeur de l’UE en Algérie, rapporte la même source. Il rappelle à cet égard que la Tunisie avait entamé au lendemain de la révolution de 2011 une poursuite identique à celle-ci qui ne donna aucune suite ni aucun résultat à ce jour, précise l’interlocuteur soulignant que « les biens spoliés se trouvant dans les pays de l’UE peuvent être imputés à des transactions frauduleuses ».

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L’UE interviendra « en faveur » de l’Algérie

Dans le même sillage, le chef adjoint de la mission de l’UE, Stéphane Mechati, a fait savoir que si jamais des preuves sur l’existence de tels capitaux et fonds détournés verront le jour, « les États membres de l’UE s’engageront à être entièrement disponible auprès des pays plaignants ». Néanmoins, Mechati a confié que de telles démarches seront difficiles et prendront beaucoup de temps.

Par ailleurs, l’accord d’association algéro-européen qui prévoit de « fixer les conditions de la libéralisation progressive des échanges de biens, de services et de capitaux », pourrait être amendé « pour peu que l’Algérie exprime son souhait dans ce sens », a concédé de son côté O’Rourke.

Le diplomate a précisé que cet accord demeure en faveur de l’UE car l’Algérie est le troisième fournisseur de l’Europe en gaz et « constitue un partenaire fiable pour l’UE », a-t-il constaté.

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O’Rourke estime que cette longue période de quarante ans de relations entre l’UE et l’Algérie, a connu « beaucoup d’échanges fructueux, de respect mutuel, d’entente et de partenariat, qui en dépit de quelques divergences encouragent vivement la poursuite des efforts dans la consolidation de ces relations bilatérales », a-t-il conclu.

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