Algérie – L’actrice algérienne connue pour son rôle emblématique de Farida au feuilleton télévisé El Badra, qui n’est autre que Nidal, se dit favorable au fait qu’un homme peut se marier avec quatre femmes. Voici tout !
Avec deux femmes sur les épaules, une ribambelle d’enfants, tous âges confondus, dans les bras, un homme algérien pourrait bien se remarier une troisième et même une quatrième fois avec l’assentiment de ses épouses. Alors que de nombreuses femmes s’y opposent en Algérie, l’actrice Nidal se dit « favorable » au régime de la polygynie et estime qu’un homme a le droit d’avoir quatre épouses.
Invitée sur le plateau de Sra Ma Sra ce jeudi 11 mars 2021, l’actrice a livré son point de vue sujet en tant que femme. Nidal qui est déjà revenue sur le sujet dans un autre numéro de l’émission, dans lequel est s’est dit pour la polygynie, refuse de changer de fusil d’épaule.
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« Je ne suis pas contre la polygynie », dit-elle en préambule. « Si la femme d’un homme est tombée malade », ce dernier a le droit de refaire sa vie, ajoute-t-elle par la suite. « Dans le cas où l’homme arrive à assurer l’égalité entre toutes ses femmes, il pourrait se remarier une autre fois », pense-t-elle.
Un peu plus loin, l’actrice phare du cinéma algérien ne s’est pas empêchée de voir les choses sous un angle plus personnel. Ainsi, elle a fait savoir qu’elle « accepterait de se marier avec un homme polygame s’il est équitable ». Pour renforcer son argumentaire, l’artiste algérienne a sorti la plus grosse artillerie.
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« L’homme peut prendre l’exemple du prophète Mohamed sws. Il était juste et équitable avec chacune de ses épouses. Côté cœur et amour, seul Dieu sait », souligne-t-elle. « La femme qui est incapable de prendre soin de son mari puisque elle est malade ou autre, ne doit pas refuser le souhait de son mari [qui désire se remarier, ndlr] », estime-t-elle.
Bien qu’il soit presque quasi impossible de prononcer le mot polygynie sans déclencher intentionnellement un débat, le journaliste Hassan Moali a interrompu l’actrice pour contester. « Le Code de la famille algérien ne s’est pas penché sur la femme malade ou autre. Il n’a pas détaillé », clame-t-il.
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Avant même qu’il finisse ses dires, l’actrice a repris la parole. La colère semble se peindre sur sa figure. Elle porte sa main à son visage et parle avec un ton plus sérieux. « Je parle de la religion » et non pas ce que stipule la loi, dit-elle lentement. Son expression offusquée s’accentue.
« Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit », argue-t-elle. « Ce qui est important, c’est l’égalité entre les épouses. Le mari peut donc se remarier. C’est le Tout Puissant qui a dit ça. Je ne peux donc, en aucun cas, le contester ou débattre le sujet. La même chose pour le sujet de l’héritage », conclut-elle.
