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vendredi, 26 avril 2024
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Algérie : « Frapper les enfants à l’école », un journaliste favorable (Vidéo)

Publié le

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Algérie – Fréquemment abordée, la thématique de la violence aux écoles revient cette fois-ci sur un plateau de télévision dans lequel un journaliste algérien s’est dit pour « frapper » afin d’éduquer « les enfants à l’école ». 

En feuilletant les pages du manuel de la vie, les lecteurs s’aperçoivent que l’école est une dénicheuse de talents et une sphère de savoir, mais derrière ce portrait fleurissant se parent des facettes sombres. Des violences physiques, verbales et psychologiques distillent leur venin. De l’avis d’un journaliste algérien, « frapper les enfants à l’école » est une étape clé pour assurer un enseignement de qualité en Algérie. 

Youcef Chiker, l’un des chroniqueurs de l’émission Raïna Show diffusée sur Echorouk TV ce jeudi 04 février, a en effet indiqué que la violence physique des enseignants envers les élèves est malgré tout bénéfique pour la mission pédagogique. Selon lui, « frapper les enfants à l’école » primaire a contribué fortement à l’amélioration de l’apprentissage.

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« Pour pouvoir gérer une classe de 40 élèves voire plus, dont l’âge varie entre six (06) ans et onze (11) ans, il faut que l’enseignant se montre violent », estime-t-il. « Déjà, on est tous passés par là », ajoute-t-il. À en juger ses dires, le journaliste tend à montrer que pour fournir un cadre d’apprentissage effectif pour la petite enfance, il faut d’impératif que l’enseignant aille recours à la violence physique. Celle-ci, selon lui, éduque l’élève.   

Éduquer sans ou en frappant ? Ce que disent les journalistes

Depuis l’aube des temps, le sujet de la violence à l’enceinte des lieux de savoir a suscité l’intérêt de plusieurs spécialistes. Pour les didacticiens, le triangle pédagogique qui représente trois sommets à savoir, l’élève, l’enseignement et l’école, est sacré. Mina Fawst, une autre chroniqueuse assise sur la table du débat est du même avis que ces experts. Elle n’a donc nullement apprécié les propos de son coéquipier et elle les a jugés de répréhensibles. 

« Il ne faut pas que les enseignants s’extirpent de leur frustration en frappant les apprenants », indique-t-elle. Elle tient à rappeler que tout type de violence exercée sur la petite enfance est interdit aux écoles. Pour renforcer son argumentaire, la journaliste ne s’est pas empêchée de citer un article de loi qui affirme sa déclaration. 

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« Les enseignants n’ont pas le droit de frapper les élèves ayant moins de 16 ans. Ce sont des mineurs ! », ajoute-t-elle. Youcef, qui n’est guère du même avis qu’elle, l’interrompe pour contester. « Ne me parles pas des lois. Il faut les frapper pour les bien élever », estime-t-il. Youcef, par sa phrase, a apparemment mis du sel sur la plaie de Mina. Celle-ci a ensuite ouvert son cœur pour vider son sac. « J’ai été victime de violence à l’école. Je refuse donc catégoriquement que mon frère subisse le même calvaire que moi ». 

De la violence à l’école à la violence en dehors de l’école

Mina s’est dit défavorable pour tout type de violence à l’école contrairement à Youcef. Les propos qu’elle a tenu à cet égard ont suscité la réaction d’un autre invité de l’émission, le journaliste Farid Maataoui en l’occurrence. « Je suis contre ce qu’a dit Youcef Chikour, mais pour la déclaration de Mina. 

Je ne suis pas avec l’utilisation de la violence au milieu scolaire », tranche-t-il. Pour expliquer sa vision des choses, il a fait savoir que les violences dont plusieurs enfants étaient victimes laissent des marques indélébiles chez eux à l’avenir. D’après lui, en frappant les apprenants, on leur apprend à frapper. 

« Les problèmes de la société d’aujourd’hui sont un résultat direct à la violence qu’on a tous subi durant notre enfance », indique le journaliste. Pour finir le débat, l’animateur de l’émission, Kada Benamar, n’a pas manqué de signaler une autre facette cachée, voire la moins célèbre de la violence scolaire. Il s’agit de celle des apprenants contre les enseignants.

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