Société – Les rites de la sorcellerie et actes de charlatanisme prennent des proportions alarmantes en Algérie, notamment au niveau de la wilaya d’El Bayadh où un couple marié s’est fait prendre en flagrant délit par la police. On vous en dit plus dans la suite de cette édition du samedi 26 novembre 2022.
Plus en vogue que jamais, la magie noire est actuellement un business lucratif qui ne cesse de se développer, une année après l’autre. Récemment, dans la wilaya d’El Bayadh en Algérie, un couple marié s’est fait arrêter par la police pour sorcellerie.
Effectivement, les services de Sûreté de la wilaya d’El Bayadh, au sud-ouest d’Alger, ont fait état d’une activité de diablerie. Ils ont réussi à mettre la main sur un couple de marabouts.
L’homme en question et sa femme ont été alors reconnus coupables dans une affaire d’escroquerie. Par ailleurs, la direction de la sécurité d’El-Bayadh s’est manifestée dans un communiqué rendu public sur le Web pour s’exprimer au sujet de cette affaire.
Elle a déclaré que les éléments de la police ont réussi à arrêter deux personnes pratiquant du maraboutage. Selon ses précisions, il s’agit d’un homme de 44 ans et de sa femme, qui est âgée, quant à elle, de de 33 ans. Nous vous en disons davantage dans la deuxième partie de cet article.
Sorcellerie à El Bayadh : voici les détails de l’affaire
Comme cité plus haut, les services de la police de la wilaya d’El Bayadh ont déjoué les pièges d’une affaire d’arnaque et d’escroquerie. Selon le communiqué susvisé, le jeune couple escroquait des gens à travers ce qu’il décrivait comme un superpouvoir inné.
Une méthode à travers laquelle les deux mariés s’emparaient de l’argent et des bijoux de leurs victimes. En effet, la maison du couple représente un véritable arsenal de sorcellerie. Après avoir perquisitionné les lieux, la police a confisqué une somme de 12.000 dinars. En plus de plusieurs accessoires pour femmes en or.
Le communiqué révèle par ailleurs que les deux suspects ont été déférés devant l’autorité judiciaire compétente, qui a ordonné leur placement à l’établissement pénitentiaire. Il s’agit là d’une information que relaie le quotidien arabophone, Sabq Press Dz.
