Algérie – Après un retour à l’importation des voitures neuves et le gel de l’importation des véhicules moins de (03) trois ans dits d’occasion, de nombreuses questions se posent quant à l’avenir du marché automobile algérien. Un expert répond.
L’annulation du régime préférentiel pour l’importation des lots SKD/CKD, le retour à l’importation des voitures neuves ainsi que le gel de l’article 110 de la Loi de Finances 2020 relatif à l’importation des voitures d’occasion, laissent la place à de nombreuses interrogations quant à l’avenir du marché automobile en Algérie.
Dans un entretien accordé au site spécialisé AutoBip ce mardi 16 février 2021, le président de l’organisation de protecteurs des consommateurs nommée Himaytek, Aissaoui Mohamed en l’occurrence, a donné son avis sur le sujet. En préambule, le spécialiste a tenu à indiquer qu’une vraie industrie automobile en Algérie est « réalisable ».
| Lire aussi : Algérie : Vers l’importation d’un véhicule électrique destiné au transport en commun
Toutefois, il tient à préciser que la route est encore longue. Le président de Himaytek a tenu à expliquer davantage sa vision des choses. Pour « sauver » le marché automobile algérien, le pays devrait suivre « une bonne démarche stratégique », précise-t-il.
« Ce sont les décisions d’aujourd’hui qui assureront l’industrie de demain », affirme l’interviewé. Le locuteur a continué ses explications. En effet, Aissaoui a cité ce qui pourrait être la première étape pour perfectionner « l’industrie de demain ». Selon lui, « la sous-traitance » est l’étape clé pour ce faire.
| Sujet connexe : Europe : Le prix de l’automobile s’effondre en Euro pour cette raison
Rappelons par ailleurs que le même intervenant est revenu sur les prix des véhicules qui seront importés. Aissaoui a révélé qu’ils connaîtront une flambée généralisée des prix. Une vision qu’il a tenu à expliquer rapidement par la suite. À cet effet, il a indiqué que la prétendue hausse serait liée à l’offre et la loi de l’offre et la demande.
Il convient de rappeler également que le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham s’est exprimé au sujet de l’importation des voitures neuves. Il a fait savoir qu’aucune date n’a été encore fixée aux concessionnaires agréés. Dans le même ordre d’idée, le ministre a affirmé que, pour le moment, neuf (09) licences provisoires ont été accordées.
