Algérie – M. Taher Mohamed Ramram a indiqué une hausse vertigineuse du prix du mouton en raison de la possibilité d’annulation d’Aïd El Adha.
En effet, une augmentation de pas moins de 10 000 dinars Algérien a été remarquée sur le prix des bétails et plusieurs causes sont à l’origine de cette hausse exorbitante; dont la décision annoncée jeudi 09 juillet 2020; qui affirmait l’interdiction formelle de la vente de moutons dans certaines communes de la capitale et l’éventuelle annulation d’Aïd El Adha en Algérie.
Aussi, la suspension de la circulation inter-wilaya a également empêché les vendeurs de déplacer se déplacer; ainsi que leurs bêtes entre les wilayas afin de les vendre; a indiqué le site arabophone echoroukonline.
Cela étant, la réforme était censée éviter les rassemblements afin de réduire les risques de propagation du Coronavirus; mais celle-ci n’a pas été respecté par certains courtiers qui profitent de la crise; et vendent leurs bêtes clandestinement à des prix faramineux dans des endroits cachés tel que les sous sol à Alger et Blida, rappelle la même source.
Spéculation des prix suite à la possibilité d’interdiction du rituel sacrificiel
En effet, à cause de la hausse considérable des cas de contaminations du Coronavirus; il demeure possible que l’abattage du mouton de la fête religieuse soit annulé; c’est d’ailleurs pour cette raison que la plupart des citoyens ont acheté leur mouton à la hâte. «De nombreux citoyens se sont précipités afin d’acheter les moutons de l’Aïd de peur que le rituel sacrificiel ne soit interdit par l’Etat »; a affirmé le président des éleveurs de viande rouge M.Taher Ramram rapporte la même source.
De plus, cette éventualité risque de casser les prix car si maintenant l’offre reste minime face à la demande; si jamais le sacrifice rituel est interdit par l’Etat Algérien, il y aura un grand revirement de la situation.
Rappelons par ailleurs; que cette alternative n’a pas encore été confirmée et le syndicat des imams s’y oppose fermement tant qu’il n’y a pas de risque sur le citoyen.