Algérie – L’Algérie serait en train de négocier avec les grandes marques automobiles pour l’implantation d’usines de construction sur son territoire. Dzair Daily vous en dit plus dans la suite de cet article du 19 avril 2022.
L’information a été confirmée par le ministère de l’Industrie. L’Algérie est en phase de négociations avec les grandes marques automobiles mondiales afin que ces dernières puissent venir implanter leurs usines de construction. L’aboutissement de cette démarche apportera au pays de nombreux avantages. Alors que le marché de l’automobile y est en berne depuis plusieurs années.
En effet, le ministère de l’Industrie prépare actuellement 4 nouveaux cahiers des charges pour la production de véhicules en Algérie. Et le taux d’intégration devrait atteindre les 40 %. Parallèlement, le cahier des conditions d’importation est toujours en cours de révision. D’ailleurs, le ministère a entamé les pourparlers avec les concessionnaires locaux. Ceux qui travaillent dans le domaine des motos, camions, tracteurs agricoles, autobus et autres.
Ces réunions ont pour ordre du jour les taux d’intégration qui sont attendus d’ici 3 mois. Par contre, le volet des véhicules touristiques et utilitaires a été directement évoqué avec les producteurs mondiaux. Dans le but de les attirer sur le marché national. En outre, la préparation des quatre cahiers des charges est en cours. Le premier sera pour la fabrication de tracteurs agricoles et devrait être prêt dans les 45 jours.
Vers l’implantation des constructeurs automobile étrangers en Algérie
Le deuxième cahier des charges concerne les poids lourds et les tracteurs routiers. Et selon les responsables du ministère, un taux d’intégration de 40 % devrait être atteint. Dans le même contexte, les producteurs de motos et de bus travaillent également à mettre les axes de leur activité de production. Le processus d’importation reste toujours à l’étude, une fois le cahier des charges terminé, il sera transmis aux autorités compétentes.
Ainsi, le dossier automobile est actuellement étudié par trois ateliers distincts. Le site spécialisé Sayarat Live rapporte que le premier atelier étudie les licences d’importation. Le second étudie le nouveau cahier des conditions. Tandis que le troisième discute du dossier de fabrication auprès des concessionnaires locaux et des constructeurs étrangers.
