Automobile – Après le début de l’importation de voitures en Algérie, les autorités prévoient-elles de mettre en place des laboratoires de contrôle de qualité ? L’équipe de Dzair Daily rapporte pour vous la réponse dans cette nouvelle édition du mardi 7 mars 2023.
En effet, depuis quelques jours, les citoyens Dz peuvent importer des véhicules neufs ou d’occasion de l’étranger. En revanche, la plupart d’entre eux se demandent si les autorités prévoient mettre en place des laboratoires spécialisés pour le contrôle de qualité de ces voitures importées en Algérie.
Si vous voulez connaître plus de détails sur ce sujet, nous vous invitons à lire les lignes qui suivent. Au fait, le Directeur général de l’Organisation algérienne d’accréditation (Algerac), Boudissa Noureddine, s’est prononcé à ce propos. Le responsable a appelé les autorités à instaurer des laboratoires agréés à l’effet de contrôler les voitures.
Et ce, en vue d’assurer la sécurité et la qualité de l’ensemble des véhicules. Soit ceux importés et la catégorie concernée par la fabrication locale, explique-t-il en outre. Il s’agit d’une information que rapporte le média généraliste arabophone El Khabar dans son numéro d’hier. Effectivement, Boudissa a souligné l’importance de disposer de ce genre de laboratoires.
Selon lui, l’Algérie importe de grandes quantités de pièces détachées automobiles. Soit pour une valeur financière qui s’élève à environ un milliard et 200 millions de dollars. C’est une raison, de son avis, pour contrôler ses diverses importations automobiles.
Le secteur automobile en Algérie : le DG de l’Algerac soutient l’État
Selon les précisions de la susdite source médiatique, Noureddine Boudissa a apprécié le décret exécutif n°23-74 du 20 février dernier. Soit celui lié aux conditions d’importation des voitures de moins de 3 ans. Une décision qui permettra, de son avis, de faire renaître le secteur de ses cendres, après les difficultés que ce dernier a connues ces dernières années.
Par ailleurs, le même responsable a précisé que l’accréditation internationale de l’Algerac par les organismes étrangers est un gain économique et souverain. Cela, pour la protection et la promotion du produit algérien. En plus d’assurer sa présence sur les marchés étrangers.
Le DG a en outre affirmé la disponibilité de son organisation dans l’accompagnement de l’État dans l’investissement de ce secteur. Sachant qu’il y a de nombreux pays qui souhaitent investir en Algérie, dont l’Allemagne et la Turquie.
