Algérie – Le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), le Professeur Kamel Sanhadji a déclaré que « l’immunité collective n’est pas atteinte en Algérie », et a appelé à l’accélération du rythme de vaccination.
Le Pr Kamel Sanhadji écarte en effet l’immunité collective pour le moment en Algérie. Il a profité de son passage, ce 13 avril, par les ondes de la Radio nationale chaine 3, pour rappeler le besoin de la vaccination collective de façon plus importante. Selon lui, il s’agit du moyen de stopper la propagation du virus. Il a souligné ainsi « la nécessité de vacciner, H24, nuit et jour ».
Le spécialiste a assuré de cet impératif tout en mettant en garde la population. Il incite alors celle-ci à maintenir la vigilance. D’après lui, il faut qu’elle continue à respecter les gestes barrières. Selon le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), la situation sanitaire de l’Algérie reste stable. Il soutient cela en comparaison avec celle d’actualité en Europe.
Le bilan du Vieux Continent ne cesse d’accroitre, comme le rapporte le site spécialisé, Algérie Eco. Toutefois, le Professeur a tout de même fait part de sa déception concernant la régression des études de vaccination en Algérie. Il a aussi déploré les engagements qui n’ont pas été tenus sur le système Covax.
Pr Kamel Sanhadji plaide pour un « Centre de vaccinologie » en Algérie
Pour mieux répondre aux différentes situations de pandémies qui peuvent ressurgir, Pr Kamel Sanhadji évoque la nécessité d’ouvrir un centre de recherche en vaccinologie. Cet organisme devrait voir le jour, selon lui, afin de maitriser les technologies de développement de vaccins.
La création d’un centre dédié à l’étude et au développement de vaccins relève de la logique, soulève l’intervenant. De son avis, la fabrication du vaccin anti-Covid-19, Spoutnik V, n’est pas une mesure suffisante pour « palier l’urgence ». Le professeur envisage de privilégier l’ARN, une technologie qui selon lui reste accessible aussi bien sur le plan scientifique que financier.
Il convient de noter que Pr Sanhadji a insisté sur le respect des mesures sanitaires jusqu’à ce qu’il y ait « zéro contamination », étant donné que les caractéristiques du virus peuvent varier par leur contagiosité, vitesse de propagation ou encore la nature de la pathologie.
