Immobilier – À la lumière du retard important dans la livraison de ses projets, l’Agence pour le développement du logement en Algérie, AADL a durci le ton avec son partenaire de construction. Il est question de la société indonésienne WIKA.
En effet, face aux retards accusés dans la construction de certains projets de logement en Algérie, AADL a resserré l’étau autour de l’entreprise chargée de réaliser ses projets relevant du secteur immobilier. Il est question de la société indonésienne WIKA. L’agence nationale a menacé de résilier le contrat. Cela, si son partenaire ne prend pas les mesures nécessaires pour remédier au retard enregistré. Et ce, dans les prochaines 48 heures.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’agence. Ce dernier est rendu public hier, via Facebook. AADL a averti la société indonésienne de rompre le contrat. Elle a donné un délai de deux (2) jours au partenaire étranger pour prendre les mesures adéquates. Et entamer les travaux au rythme requis.
AADL en Algérie : les projets confiés à WIKA
Selon le même communiqué, l’agence nationale a effectué une série de réunions avec l’entreprise WIKA sur l’achèvement de quatre (4) projets. Il est question des projets de constructions de 1.250 unités à Khemis Miliana, 1.000 unités à Aïn Defla, 700 à Baraki et 1.000 logements à El Harrach.
AADL a révélé, par le biais du même communiqué, qu’en dépit de toutes les excuses, orales et écrites, de son partenaire de construction, il n’a, tout de même, pas tenu ses promesses. Notamment, celles liées au renforcement des ateliers avec la main-d’œuvre et les moyens matériels. Mais également ses engagements relatifs à l’installation des entreprises contractées dans les projets de scission.
Il convient de signaler que l’agence a enregistré un retard notoire dans la réalisation des quatre (4) projets susmentionnés. Le projet de 1.000 logements d’El Harrach, débuté en 2017, est complètement suspendu pour le moment. Les délais contractuels sont, quant à eux, expirés, a affirmé la même source.