Algérie – Le comité scientifique chargé de la lutte contre la Covid-19 rassure la diaspora algérienne établie à l’étranger en se montrant défavorable à la fermeture des frontières.
En effet, à la suite de l’apparition et la propagation du variant, dit Omicron, les ressortissants algériens établis à l’étranger, se montrent anxieux à l’idée de devoir revivre un autre épisode de fermeture des frontières totale et de façon brutale alors qu’ils n’ont pas encore eu la chance de rejoindre le sol de l’Algérie.
C’est dans ce sens que le comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie s’est réuni, hier. Au fait, les membres de l’organisation se sont rencontrés dans le but d’examiner la situation sanitaire. Et ce, pour ensuite mettre en place les mesures nécessaires pour lutter contre ce nouveau variant et éviter sa propagation.
De ce fait, d’après ce qu’a rapporté Visa Algérie, le Pr Mehyaoui, qui est membre du comité scientifique, est revenu sur les mesures proposées lors de cette réunion. Comme celle en rapport avec le maintien du test PCR de négatif de moins de 36h. Ou encore, cette nouvelle restriction qui entre en vigueur à partir du lundi 06 décembre, quant à l’exigence du vaccin pour les voyageurs par bateau.
Fermeture des frontières en Algérie : Mehyaoui rassure la diaspora
Cependant, pour les craintes liées à la fermeture des frontières du pays, le même locuteur s’est expliqué davantage. Au fait, il a écarté l’idée de procéder à une telle mesure dans le but de lutter contre cette menace. Sachant que même si la situation se dégrade, il se peut que les voyages vers certaines destinations soient seulement suspendus pour une durée qui ne dépasse pas les deux (02) semaines.
De plus, le spécialiste a précisé que « pour le moment, il n’est pas question de penser à cette éventualité. Les contrôles sanitaires aux frontières sont très, très stricts. Ils l’ont été tout au long de cette pandémie (…) Nous allons renforcer davantage les contrôles aux frontières. Il s’agit aussi d’appliquer de façon stricte et même obligatoire les mesures barrières à l’intérieur de nos frontières ».