Automobile – Les instructions du gouvernement liées à l’importation des voitures en Algérie continuent d’impacter le marché parallèle de la devise. Néanmoins, elles ne semblent pas réguler les prix, étant donné qu’aucun véhicule immatriculé 2020, n’est cédé au-dessous de 200 millions. On vous explique tout ce 15 juin 2021.
Dans l’optique de sauver le secteur automobile, le gouvernement a ré-autorisé l’importation des voitures usagées. Cette directive a réjoui le cœur des citoyens, désirant acquérir une voiture. Ces derniers s’attendent à une baisse significative des prix. Toutefois, fortement impactées par le marché informel de la devise, les voitures années 2020, s’affichent à des prix vertigineux, dépassant les 200 millions de dinars sur le marché automobile en Algérie.
Effectivement, au grand dam de nombreux citoyens en Algérie, l’envolée des coûts persiste dans le marché automobile. Les véhicules, immatriculés, s’affichent toujours à des prix prohibitifs de 200 millions de centimes de dinars et plus. Contrairement aux espérances du consommateur algérien, le marché automobile ne semble enregistrer aucune baisse des prix. C’est le média arabophone Echorouk qui s’est penché dessus lundi.
Devise et automobile en Algérie : les pronostics des concessionnaires
Les opérateurs économiques indiquent que la baisse des prix des voitures est conditionnée par le recul de la monnaie européenne. C’est ce que mentionne le même média. Cependant, l’euro connaît, à l’heure actuelle, un fort rebond face à la monnaie nationale. Et pour cause, la reprise des vols d’Air Algérie et le déverrouillage des frontières.
Selon le même média, les concessionnaires pronostiquent une flambée prononcée de la valeur de l’euro face au dinar. Telle chose conduira à une augmentation des prix des voitures importées, note la même source. D’autre part, la régulation des prix sur le marché automobile nécessite l’inondation du marché par les voitures neuves importées.
Cela reste difficile à mettre en œuvre, indique le média susmentionné. Et ce, en raison de l’adoption du système de quotas par le ministère de l’Industrie. Ce qui signifie que le taux de demande continuera d’augmenter par rapport à celui de l’offre. Il s’agit là encore de ce que rapporte la même source médiatique.
